Annaud, Jean-Jacques

Jean-Jacques Annaud est issu d’un milieu modeste. Son héros était Jean Renoir qui poussait à comprendre les raisons de l’Autre. Il a fait des études de lettres, étudie le grec ancien. Après avoir suivi l’enseignement de l’École Louis-Lumière, puis de l’IDHEC, il fait ses armes en réalisant des films publicitaires. Il obtient l’oscar du meilleur film étranger en 1976 pour son premier film, la Victoire en chantant. Jean-Jacques Annaud est alors sollicité pour réaliser Coup de tête écrit par Francis Veber et interprété par Patrick Dewaere.

Il s’attaque ensuite à des projets coûteux et ambitieux tels que la Guerre du feu (1981) ou bien encore l’Ours (1988) et montre un savoir-faire de technicien solide quand il adapte Le Nom de la rose d’Umberto Eco en 1986 ou L’Amant de Marguerite Duras en 1992.

Annaud, bien que souffrant trop souvent d’une mauvaise presse, est toutefois réputé pour être perfectionniste et un technicien hors pair, s’attachant à superviser lui-même chaque étape de la fabrication de ses films (et de leur portage sur DVD).

En 2007, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts au fauteuil de Gérard Oury.

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