Retour à Préhistoire et Antiquité
Photo Henri Kniffke - Voir géolocalisation
Les marécages bordant le Nil au sud de la ville sont un lieu de pêche.
L'agriculture est le fondement de la civilisation égyptienne, et la condition même de son existence. À y regarder de près, la richesse et la puissance de l’Égypte, tout au long de des 2500 ans d’existence, repose sur un mince ruban fertile long de 1 000 kilomètres dont la largeur ne dépasse pas 15 kilomètres de largeur, hormis sur le delta… Aussi toute l’activité du paysan égyptien, soit de 90% de la population, dépend du Nil et est soumise au rythme de ses crues. Il faut savoir que la terre n’appartient qu’au pharaon, qui en rétrocède une grande partie aux haut fonctionnaires ou aux grands sanctuaires gérés par le clergé…
Dans l’Égypte antique, l’année est divisée en fonction de la vie du fleuve, et compte trois saisons :
Si le blé constitue la principale culture en Égypte, il n’est pas la seule : à côté des céréales, la vigne, le lin, les arbres fruitiers et les légumes (choux, oignons, concombres, courgettes, melons, poireaux, laitues, ail, pois chiches…) sont cultivés et l’élevage est important (bœuf, vaches, moutons, ânes, chèvre porcs). Enfin, les autres ressources comme la chasse (antilopes, gazelles, oies, cygnes, pigeons) ou la pêche (mulet, perche, anguille …) sont également à noter.