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Photo Henri Kniffke - Voir géolocalisation
Temple d'Amon-Rê : salle de l’Akh-ménou - piliers de Thoutmosis III gravés d'un lotus et d'un papyrus.
Nouvel Empire, XVIIIe dynastie, règne de Thoutmosis III (1458-1413).
Derrière le sanctuaire, Thoutmosis III fait édifier l'Akh-Ménou, temple de la fête Sed, cérémonie de régénération du pharaon ayant lieu au bout de 30 ans de règne et renouvelée ensuite tous les trois ans.
Sur la droite de l’édifice, un long couloir décoré de scènes de la fête Sed mène à neuf chapelles–magasins : c'est dans ces magasins que l'on entrepose tout ce qui était nécessaire à la célébration de la fête de la régénération. Sur la gauche, la superbe salle des fêtes de 40 mètres de long : la nef centrale est délimitée par dix colonnes en forme de piquets de tente ; le plafond était peint en bleu et parsemé d'étoiles jaunes. De chaque côté de la nef, deux travées divisent encore cette salle. Derrière cette salle des fêtes se trouve encore le Jardin botanique aux superbes représentations apparaissant sur des blocs de pierres parsemés : les plantes et les animaux représentés sont ceux découverts en Asie par l'armée de Pharaon lors de ses campagnes militaires.
Derrière l'Akh-Ménou, adossé sur son mur arrière, un petit temple construit aussi par Thoutmosis III. Devant ce temple, il y avait un obélisque unique de 33 mètres de haut qu'avait fait construire Menkhepérouré (Thoutmosis IV). Cet obélisque, le plus haut d'Égypte, fut transporté à Rome sur l'ordre de l'empereur romain Constance II en 357 et placé sur le cirque Maxime ; aujourd'hui, il se trouve sur la place Saint-Jean du Latran à Rome.