Retour à Préhistoire et Antiquité
Photo Henri Kniffke - Voir géolocalisation
Les hiéroglyphes sont pour l’essentiel gravés sur la pierre des tombeaux, temples et autres monuments sacrés, mais aussi retranscrits au calame sur des supports plus fragiles, comme le papyrus. L’écriture hiéroglyphique est donc surtout réservée au domaine sacré, esthétique ou magique.
À coté de cette écriture sacrée apparaît peu à peu un autre type d’écriture, plus abstrait, plus simple et plus cursif, qui va prendre une importance croissante et supplanter l’écriture hiéroglyphique dans les documents administratifs et de la vie courante à l’époque saïte (XXVIe dynastie) : le démotique (populaire). Le dernier stade de cette évolution sera le copte, encore utilisé de nos jours comme langue liturgique.
Certains chercheurs pensent que cette écriture hiéroglyphique est à l’origine de l’écriture phénicienne.