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Photo Henri Kniffke - Voir géolocalisation
Rive occidentale du Nil vue depuis la rive orientale.
Le site de Thèbes est, avec celui de Memphis, le grand site archéologique de l’Égypte antique. Chef-lieu du nôme du sceptre, aussi appelée Ouaset ou Waset, Het-Amon (le château d'Amon) ou Nout-Amon (la ville d'Amon). Son origine comme capitale remonte à la XIe dynastie, vers 2150 avant J.-C., sous les rois Antef. Elle sera capitale à plusieurs reprises, et surtout une métropole religieuse grâce au culte du dieu Amon. Chaque année, durant le second mois de l'inondation, au moment où les eaux du Nil sont au plus haut de la crue, la barque divine d'Amon sort du sanctuaire de Karnak, au milieu d'une foule en liesse : c'est la fête de l'Opet.
Sur les deux rives du Nil se multiplient les constructions : palais, temples dédiés aux dieux à l’est, temples funéraires à l’ouest. Avec le Nouvel Empire, les princes thébains pratiquent une politique impérialiste (XVIIIe et XIXe dynasties) qui les conduit à guerroyer pour assurer la sécurité des frontières. Les victoires augmentent les richesses de la cité et le commerce amplifie les échanges avec ses voisins. Sur la rive gauche, dans les vallées de la montagne libyque, les souverains font tailler leurs tombes, celles de leurs reines et des grands du royaume.
Le déclin débute à la fin de la XXe dynastie et l’influence grandissante de la Basse Égypte. Les Assyriens la saccagent deux fois au VIIe siècle. La ville ne s’en remettra jamais.
Le grand fleuve partage la ville en deux :