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Photo Henri Kniffke - Voir géolocalisation
Temple de Sobek et Haroeris : salle de l’apparition et grand palais à l’arrière de la salle hypostyle.
Époque ptolémaïque – Époque romaine, 180 avt. J.-C.–vers 250 ap. J.-C.
Comme dans tous les temples, de multiples reliefs décorent murs, colonnes et plafonds de scènes très classiques : offrandes aux dieux, processions, victoires de Pharaon…
À Kôm Ombo, un relief assez étonnant et unique décore le mur arrière du temple : il présente des instruments médicaux et chirurgicaux disposés sur plusieurs registres. Il fait référence à une légende entourant Haroéris, divinité chargée de lutter contre les ennemis de Rê. Le mythe explique que ses yeux sont le soleil et la lune. Lorsque les deux astres sont invisibles, il souffre de cécité et devient Celui qui n'a pas d'yeux. Ce handicap ne l'empêche pourtant pas de combattre, mais l'issue des batailles est souvent aléatoire. Pour conjurer le trouble d'Haroéris, les prêtres de Kom-Ombo ont résolu de faire graver, sur les parois de son temple, une série d'instruments censés soigner symboliquement le dieu : pinces, ciseaux, tenailles, scalpels…