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N°6 des Cahiers de l'image narrative.
Par Éric Albert ; Thierry Mary, directeur de collection et François Rodes, direction éditoriale.
La recherche de l’expression du mouvement est une des constantes de l’histoire de la représentation du réel en image. À son origine, au milieu du XIXe siècle, la bande dessinée emprunte à d’autres arts comme la peinture, la statuaire puis, plus tard, la photographie, un certain nombre de techniques pour tenter d’atteindre ce but. Mais par sa spécificité même, elle crée rapidement son propre vocabulaire. Et elle continue de trouver des solutions novatrices pour résoudre une gageure : parvenir à ce que des images fixes donnent l’illusion du mouvement, donc de la vie.
Discipline(s) : Arts et culture autres, éducation à l'image et aux médias, enseignements technologiques et pro.
Niveau(x) : Formation des pers. de l'education
Édition : CRDP d'Alsace et L'Iconograf, Strasbourg, octobre 2007
Par Jean-Michel Koch, IA-IPR d'arts plastiques, Académie de Strasbourg
À la poursuite du mouvement immobile
Ce nouveau numéro des Cahiers de l’image narrative nous entraîne dans une des dimensions les plus fascinantes de l’image : l’expression du mouvement.
Le lecteur y trouvera une fois de plus une approche très érudite, très vivante, consacrée à cette part magique de l’art des images. Il y trouvera également une véritable grammaire, une syntaxe et un lexique du mouvement en images ; bref, ce numéro constitue un véritable abécédaire de la représentation du mouvement en images fixes, immobiles. Précisons : il y a plusieurs mouvements, plusieurs types de mouvement, et il y a plusieurs façons de les représenter.
Nous parlons d’images immobiles, soit ; mais existe-t-il des images mobiles ? On pense tout naturellement au cinéma, avec lequel la bande dessinée partage bien des magies, à commencer, justement, par l’animation des images. Tout le monde sait pourtant que les images du cinéma ne bougent pas plus que les autres ; en vérité, la magie, c’est que notre oeil ne perçoit pas le défilement des innombrables images qui forment la bande… des images ! Il n’y a donc pas d’images mobiles ?
À voir : il est toujours bon de rappeler qu’en matière de mouvement, son expression, sa traduction, son évocation, comme on voudra - et y compris à travers la triade programmatique de l’art classique : docere, delectare, movere - hantent l’art des images depuis la nuit des temps. Le mouvement serait en somme le rêve des images. Au point que l’on est bien en droit de se demander si l’immobilité des images n’est pas… une illusion ! Mais qui nous expliquera le charme d’une simple vignette suspendant en apparence le mouvement le plus vif, au bon moment - qui n’est presque jamais le plus réaliste, mais toujours le plusvrai ? Nous touchons là à la véritable magie des images, celle qui opère ses tours dans l’obscurité des esprits. (...)
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Réf. | Titre | Prix unitaire |
670B3905 | Le mouvement dans la bande dessinée | 11,90 euros TTC |
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Page mise à jour le 12/01/2011