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Le Pont des ombres,
d'Olivier Dejours

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La collaboration transfrontalière entre la Pädagogische Hochschule de Karlsruhe et l’IUFM d’Alsace, en partenariat avec l’Opéra national du Rhin et le CRDP d’Alsace se poursuit et s’intensifie encore en 2008, avec un troisième document pédagogique de la série La classe à l’Opéra. Il traite cette fois-ci de la création contemporaine à l’Opéra, autour de l’œuvre d’Olivier Dejours, Le Pont des ombres.


, s.d.

Cette réalisation est le fruit d’un séminaire de didactique regroupant les étudiants des deux organismes de formation, réalisé pour la première fois au Centre Culturel français de Karlsruhe, en partenariat avec l’Opéra de Karlsruhe.

Ce document comporte des fiches pédagogiques à destination des enseignants et des élèves des cycles de l’école élémentaire et du collège. Cette édition, entièrement bilingue, vous propose l’intégralité de ces fiches à la fois en langue française et en langue allemande. Les pédagogues y trouveront des clés pour un enseignement original des arts. Dans la conception des contenus, l’effort a tout particulièrement porté sur la prise en compte de la diversité des composantes artistiques mais aussi, et tout autant, sur les passerelles que l’on peut à maintes occasions jeter entre elles.

Le Pont des ombres, opéra du compositeur Olivier Dejours, chanté par des enfants, offre un inédit voyage lyrique dans la Prague du XVIIe siècle.

Composé d’après le roman Nachts unter der steinernen Brücke de Leo Perutz, il est découpé en douze tableaux et un épilogue, comme autant de nouvelles qui, reliées les unes aux autres, présentent un kaléidoscope de Prague et nous transportent dans un monde fascinant et historique.

Dans une ville ravagée par la peste et que divisent deux religions, se côtoient astrologues, alchimistes, courtisans et autres personnages hauts en couleurs. La belle Esther et l’Empereur y vivent des amours aussi merveilleuses que tumultueuses.

S’il fallait le prouver, cette création témoigne que l’art lyrique est on ne peut plus actuel, ne s’est pas arrêté au XIXe siècle et touche particulièrement les jeunes générations. Les pistes de travail et clés de lecture sont nombreuses. Cet opéra peut être exploité en musique, en arts plastiques (l’empereur Rodolphe II fut sans aucun doute l’un des plus grands mécènes de l’histoire), en histoire justement, en géographie, en instruction civique (la ville est partagée en deux religions sœurs et pourtant ennemies), en littérature, en langues...

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