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L’environnement géographique de la bataille du Hartmannswillerkopf.
Carte Georges Brun
Le Hartmannswillerkopf n’est que le sommet principal où s’est cristallisé le terrible affrontement de deux adversaires en 1915. Mais cette bataille a mobilisé en fait toute la région : le champ de bataille lui-même s’est étendu aussi bien au sud et au nord : sur la colline de Steinbach, la fameuse cote 425 ou la guerre à fait rage fin décembre 1914 et début janvier 1915 ; autour du Hirtzenstein, au Sudelkopf plus au nord…
Tout le massif a par ailleurs été investi par les armées : des dizaines de milliers d’obus l’ont littéralement déforesté ; des dizaines de camps, ambulances de campagnes, abris, chapelles, cuisines ou autres buanderies, ateliers ou dépôts de munitions y ont été construits… Dans les vallées et dans la plaine s’est progressivement mise en place toute la logistique allant des positions d’artillerie aux cantonnements, aux hôpitaux, centres de communications, chantiers de construction… Enfin des dizaines de villages alentour, notamment ceux de la vallée de la Thur ont eux aussi connu les affres de la guerre : la plupart d’entre eux ont quasiment été rasés par l’artillerie des deux camps : Thann, Willer, Saint-Amarin, Moosch, Wesserling côté Français, Steinbach, Cernay, Uffoltz, Wattwiller côté allemand…