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La bataille du Reichsackerkopf.

Reichsackerkopf : la fenêtre de tir du bunker bétonné du Minenwerfer. (C3).

Reichsackerkopf : la fenêtre de tir du bunker bétonné du Minenwerfer. (C3).
Photo Georges Brun.

L'engin tapi au fond du bunker était sans doute un redoutable "Ladungswerfer Erhardt" de 245 mm dont l'angle de tir était dirigé sur le col du Sattel, d'où provenaient les attaques françaises.
p class="retrait">Lorsque la guerre s’installe dans les tranchées et devient guerre de position, les artilleurs s’adaptent : le tir tendu devient quasi inutile et le tir courbe, presqu’à la verticale, devient le moyen idéal pour envoyer sur ceux d’en face des explosifs à très grosses charges sur des distances très courtes, ne nécessitant pas de solutions techniques trop sophistiquées.

Les Allemands sont, une fois de plus, précurseurs en la matière : ils exhument l’ancien principe du mortier et développent dès 1904, après étude de la guerre russo-japonaise, trois catégories de « Minenwerfers » :

- Le « Schwerer Minenwerfer » (sMW) de Rheinmetall ou mortier lourd de calibre 250mm lançant un projectile de 90 kg jusqu’à 800 mètres ;

- Le « Mittelerer Minenwerfer » (mMW) ou mortier intermédiaire de 170mm (obus de 50kgs à 1500 mètres) ;

- Le « Leichter Minenwerfer (lMW) ou mortier léger de 77mm (obus de 4,5kg à 1600m), redoutable et très maniable.

Ils développent par la suite des mortiers (Type Albrecht et Ehrardt) de divers calibres (77, 170, 175, 180, 245, 250, 340 mm), dont le fameux « kleiner Granatwerfer 16 », très léger et très maniable.

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