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Carte générale du champ de bataille du Reichsackerkopf après sa stabilisation fin juillet 1915.
Carte Georges Brun
Après l'échec de l'offensive française des 20 et 21 juillet 1915, le front se stabilise jusqu'à la fin de la guerre. Il n'en demeure pas pour autant inactif, et les coups de main, duels d'artillerie ou de mitrailleuses sont quotidiens. Mais le front ne bouge guère.
Comme partout ailleurs, les Allemands ne lésinent pas sur les moyens de défendre "leur Heimat" et construisent une formidable ligne de défense en béton, composée de tranchées superbement organisées, de blockhaus, nids de mitrailleuses fortifiés, bunkers d'artillerie, réseaux de communication du dernier cri, et à l'arrière de toute une logistique faite d'abris, de postes sanitaires, de téléphériques, de voies d'accès aisés...
Les Français s'établissent dans le provisoire : leurs installations ne sont pas faites pour durer et, hormis quelques ouvrages en dur comme les PC, quelques murs de défense ou la grande ambulance alpine, tranchées, boyaux, abris ou plateformes de tir sont réalisés avec le matériau trouvé la plupart du temps sur place: troncs d'arbres, roches et pierres, terre, branchages... Ce qui ne signifie nullement que ces installations manquent de confort, bien au contraire... Lorsque le front ne s'anime pas de temps à autre, et hormis l'ennui, les conditions de vie des soldats dans les camps arrière (camps Nicolas, Moriez, Sergent, Laplanche...) sont "relativement" agréables...
Sur la présente carte, les numéros encadrés renvoient aux vestiges, bunkers et autres monuments cités dans le présent album, précédés de la lettre C, correspondant au parcours balisé par la Communauté de Communes de la Vallée de Munster (CCMV).