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Le cimetière militaire français au pied du Petit Reichackerkopf en 1919.
Auteur inconnu.
Après le assauts, lors des accalmies, souvent par un accord tacite entre les adversaires, il faut ramasser les morts et leur donner une sépulture digne. Ainsi naissent, à proximité de champs de bataille, des cimetières de soldats comme ici au pied du petit Reichsackerkopf. De nombreux cimetière fleurissent un peu partout aux abords des lignes de front, certains très petits (quelques dizaines de tués), d'autres beaucoup plus grands.
Les soldats y sont généralement inhumés dans des tombes individuelles, lorsqu'ils sont identifiés. Dans le cas contraire, ils sont enterrés dans des fosses communes. Mais de nombreux cadavres restent sur le champ de bataille, déchiquetés ou enfouis par les obus.
Après guerre, ces cimetières vont pour la plupart disparaître, les corps étant exhumés et regroupés dans de plus grandes nécropoles. Resteront sur place de nombreux vestiges comme des enceintes, des stèles ou des croix-souvenir... Certains cimetières d'origine seront maintenus, agrandis et aménagés en grands espaces funéraires (Le Silberloch au HWK, le cimetière Duchesne à la Tête des Faux, la nécropole du Wettstein au col du même nom, ou le Baerenstall au Lingekopf.