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Saint-Léger de Murbach : détail du décor du pignon du chevet.
Photo Georges Brun
La sculpture, quoique fort variée, tient peu de place dans ce qui reste de l’abbatiale. La technique est fruste mais expressive. Elle se retrouve surtout dans les visages et masques des colonnes de la galerie aveugle (yeux en amande, bouches déformées par un rictus, barbes spongieuses ou en filasse...)
Les groupes du pignon du chevet évoquent les sacrements de la pénitence (à gauche) et de I ‘eucharistie (à droite) ; la scène de l'eucharistie n'est pas une représentation directe : il s'agit du sacrifice du grand-prêtre patriarche de l’Ancien Testament, Melchisédech.
D'autres sculptures représentent le renard (= le schismatique), Samson, des lièvres, des chiens, des motifs stylisés...