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La collégiale Saint-Michel-et-Saint-Gangolphe : détail de la frise sculptée de la partie nord du portail.
Photo Georges Brun
De gauche à droite une homme et une femme enlacés, le tentateur aux longues oreilles et une femme nue avec son enfant subissant les avances d’un homme nu.
Il est vraisemblable que toutes ce scènes mettant en œuvre des relations plutôt violentes entre hommes et femmes soient en rapport avec le culte de saint Gangolphe auquel la collégiale est dédiée : Gangolphe est un noble chevalier bourguignon de l’armée de Pépin le Bref. De retour d’une expédition il découvre l’infidélité de sa femme. Gangolphe se retire alors dans un domaine éloigné, laissant son château à l’infidèle et vivant comme un saint. Humiliée, l’infidèle le fait assassiner par son amant qui le poignarde dans son sommeil. Gangolphe, martyr de la fidélité conjugale est invoqué pour la paix des ménages et son culte se répand particulièrement dans les régions rhénanes.