Retour à Mulhouse au XIXe siècle
Lettre des dirigeants de la SOMCO au ministre de l’Intérieur, 1854 (c)
Image interactive (voir aide) - Archives Départementales du Haut-Rhin (9M24 31, p. 3)
Les arguments avancés en faveur du projet sont nombreux : le prix modique des maisons et la modicité des acomptes et des versements mensuels ; la qualité esthétique du projet (bientôt la rue principale de la cité, future rue Napoléon, puis de Strasbourg, sera la plus belle promenade de Mulhouse) ; la progression rapide des travaux : l'achèvement des trois-cent maisons en 1854 ; le nombre et la qualité des aménagements et des infrastructures (trottoirs, égouts, fontaines, plantations, lavoir public, salle d’asile...) ; une opération qui donne du travail aux populations à un moment où le chômage est important. Enfin, à deux reprises, il est question aussi de moraliser, à travers ce projet, la classe ouvrière (d’où aussi la place accordée au jardin).