La cité ouvrière en images

Ce document, bilingue, est daté du 18 juillet 1859, soit tout juste six ans après que le chantier des cités ouvrières n’ait démarré. Il est adressé par le comité d’administration des cités ouvrières, c’est-à-dire la future SOMCO, aux habitants des cités.

Le comité d’administration y dénonce les sous-locations. Parmi les arguments avancés, on cite les menaces de saisir le juge ou d’exproprier les habitants. D’après M. Jonas, universitaire strasbourgeois et spécialiste des cités ouvrières, il n'y a pas de trace de personnes ayant été expulsées parce qu'elles ne pouvaient pas payer régulièrement leur loyer. Nous n'avons pas non plus de preuve de gens expulsés pour cause de sous-location. Cette pratique est liée au fait qu’il est plus facile de payer les mensualités quand on peut le faire à deux, trois ou davantage. Il n’est donc pas étonnant que le nombre moyen de personnes vivant dans une maison soit élevé.