Cités-jardins et cités ouvrières

Les travaux de la cité-jardin du Stockfeld démarrent en juillet 1910 et, dès janvier 1911, une grande partie des 363 logements est habitée.

Cette photographie montre les premiers occupants posant dans les petits jardins d’agrément qui bordent leurs maisons du côté rue, alors que les jardins potagers sont situés à l’arrière des maisons. Le règlement intérieur de la cité imposait en effet aux habitants de soigner l’aspect de ces jardins d’agrément et de faire par exemple des plantations décoratives.

La grande majorité des premiers occupants du Stockfeld est constituée par des familles ouvrières. En 1914, on compte 457 logements et 2604 habitants, dont les trois-quarts sont issus du milieu ouvrier. Il s’avère que peu de Strasbourgeois délogés du centre-ville par les travaux de la Grande percée ont accepté de s’installer dans ce nouveau quartier, trop éloigné de la ville et des emplois. Néanmoins, la cité-jardin a permis d’offrir à des familles modestes des logements sociaux modernes, dans un cadre agréable.

En complément, se reporter à l'article sur les jardins ouvriers, familiaux et de guerre.