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Retour à Le XIXe siècle

Une classe résignée
à de très dures conditions de vie

Page mise à jour le 24/06/2011

Lettre du préfet, 14 novembre 1833 (p. 2) Lettre du préfet, 14 novembre 1833 (p. 3) Grève à l’atelier Fin de la grève (p. 1)
Fin de la grève (p. 2-3) Témoignage d’une journée tragique (p. 1) Témoignage d’une journée tragique (p. 2) Témoignage d’une journée tragique (p. 3)
Message du maire qui tente d’apaiser les ouvriers Dégâts causés par l’émeute, l’exemple du boulanger Hartmann Jugement des meneurs du pillage des boulangeries Jugement des meneurs du pillage des boulangeries
Budget d’un ouvrier célibataire Budget d’une famille ouvrière Activité de Bureau de bienfaisance de Mulhouse (a) Activité de Bureau de bienfaisance de Mulhouse (b)

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Le fossé entre classe ouvrière et classe aisée est très profond au XIXe siècle. Seuls les enfants d’ouvriers ont à travailler dans les manufactures et ateliers. De plus, les statistiques sur l’espérance de vie, sur la mortalité infantile et sur les victimes du choléra montrent de manière frappante l’inégalité entre ouvriers d’une part, et les négociants et fabricants d’autre part, face à la maladie et à la mort.

La sélection de documents opérée ici permet de constater que malgré des journées de travail très longues, des revenus faibles qui, pour les deux-tiers, passent dans la nourriture, des conditions de logement effroyables, des accidents de travail fréquents et une sécurité sociale très imparfaite, les ouvriers, sauf à de rares moments, acceptent leur sort.

Commentaire des illustrations par André Studer.