La montagne vosgienne

À 800 mètres d’altitude, accroché aux pentes ouest du Champ du Feu, le village de Belmont occupe une position d’adret sur un léger replat dominant un affluent de la Bruche.

Village autrefois rattaché au Ban de la Roche, il fusionne avec trois villages voisins en 1975, puis il est restauré en commune en 1991. Le village est constitué de fermes de style vosgien regroupant l’habitation des hommes, l’étable et la grange où le foin était stocké pour l’hiver. La plupart de ces anciennes fermes ont été, comme le montre la couleur vive des toits, rénovées ou restaurées. Des constructions neuves se sont agrégées au noyau du village qui compte 160 habitants en 2006. Le finage associe des prairies encloses pour le bétail et des prairies de fauche qui forment une vaste clairière de défrichement au milieu de la forêt. Auprès de chaque maison, le tas de bois dont on fait provision pour se chauffer l’hiver. La commune dispose d’un important domaine forestier- 647 ha de bois sur une superficie communale de 1012ha- et les familles de la commune reçoivent chaque année leur lot de bois de chauffage.

Jusqu’en 1982, Belmont perdait des habitants. Depuis cette date, la tendance s’inverse avec un solde migratoire positif, puis depuis 1999 un solde naturel lui aussi positif. De nouveaux résidents s’installent dans la commune et la population rajeunit. En 2006, 16% des habitants sont des néo-résidents. Tendance observable dans toute la vallée de la Bruche selon un processus remontant depuis la plaine d’Alsace vers la montagne gagnée par l’extension des grandes aires urbaines de la plaine et du piémont.