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Les parcs, l'Écomusée d'Alsace
et les croisières

Un parc urbain, l’Orangerie

Un parc urbain, l’Orangerie
Photo Pierre Kessler - Voir géolocalisation

Plus grand que le jardin, le parc urbain se définit comme un espace vert essentiellement planté d’arbres situé dans la ville. Espace public ouvert à tous, il est destiné à l’embellissement de la ville et à la distraction de ses habitants. Il est considéré par les urbanistes, au même titre qu’un stade ou une piscine, comme un équipement urbain nécessaire au bien-être et à l’équilibre des citadins. Très apprécié des Strasbourgeois qui s’y rendent pour se promener en famille, passer un moment de détente, ou faire du sport, le parc de l’Orangerie est à la fois un îlot de verdure aux multiples ambiances et un espace d’agrément fédérateur proposant des activités pour tous.

La coupure avec les espaces voisins qui le délimitent est bien marquée. Le parc s’étend sur 26 ha entre le canal de la Marne-au-Rhin, le Conseil de l’Europe bordé par l’Ill, le nouveau quartier résidentiel du Bon Pasteur et le quartier de villas de l’Orangerie auquel le parc a donné son nom. Il est le plus étendu des cinq parcs urbains de Strasbourg. Celui des Contades, plus central, ne fait que 8 ha et le parc du château de Pourtalès situé en limite d’agglomération 24 ha.

Propriété de la ville de Strasbourg, le parc de l’Orangerie est un ensemble composite fait d’une ancienne orangerie construite en 1804 –l’actuel Pavillon Joséphine reconstruit après l’incendie de 1968-, de jardins à l’anglaise datant de la Monarchie de Juillet et de parties plus récentes qui ont servi de décor à l’Exposition industrielle et artisanale de Strasbourg de 1895. Pour cette manifestation le parc est profondément transformé et prend l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Il est agrandi au-delà du Pavillon Joséphine en direction du Bon Pasteur, le lac que nous voyons sur la photo est creusé, entouré de promenades et surplombé par un rocher en grès dur des Vosges abritant une grotte et une cascade. C’est aussi de cette époque que datent le zoo et le « Buerehiesel », vieille maison à colombages qui abrite actuellement un restaurant réputé. Un grand restaurant avait été construit provisoirement pour l’Exposition qui accueillait, dans sa salle des fêtes, bals, banquets, concerts et autres manifestations. Il fut détruit en 1961 et remplacé par le restaurant-bowling qu’on voit sur la photo.

Lieu de promenade des Strasbourgeois, le parc de l’Orangerie offre de multiples activités de loisirs qui s’adressent à tous: canotage, zoo, mini-ferme, enclos à cigognes, aires de jeux, manèges pour enfants, restaurants et marchands de glaces, et un peu à l’écart un espace dédié aux pratiquants de skate-board et autres sports urbains. Enfin, le parc est agrémenté par des œuvres d’art de différentes époques. Le parc de l’Orangerie joue ainsi plusieurs rôles. Il sert à marquer les limites spatiales du tissu urbain. C’est un espace vert au cœur de la ville ainsi qu’un espace de loisirs et de détente ouvert à tous. Géré et entretenu par le service des Espaces verts de la ville de Strasbourg qui y possède des serres, le parc constitue un véritable outil d’aménagement urbain.

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