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Les hommes des jardins :
des jardiniers aux paysagistes

Page mise à jour le 24/06/2011

Costume de jardinier en 1606 Costume de jardinier en épée Costume de femme de jardinier Jardinière de Strasbourg au XIXe siècle
Contrat d’embauche de Jean Plumeret comme jardinier de la ville, 9 mars 1751 Almanach de la tribu des jardiniers de la Krutenau, 1781 Armoiries des jardiniers Jean-Frédéric Oberlin
Jean Hermann Rapport sur l’organisation de la communauté des jardiniers, 7 juillet 1790 Création d’un syndicat de jardiniers cultivateurs, 28 mai 1817 Cortège industriel de Strasbourg, 25 juin 1840

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Le peintre et architecte Russel Page écrit dans The Education of a Gardener que l’art de jardiner n’est jamais statique... c’est une poursuite sans cesse en évolution... le lien entre la nature et l’artifice.

Il n’y a pas de jardin sans jardinier. L’homme modifie, entretient avec soin, cultive, observe, transforme la nature. Le jardinier est tout à la fois soumis aux cycles de la nature et le plus en contact avec elle. Les métiers sont aujourd’hui diversifiés, comme en témoignent les formations offertes, allant des hoticulteurs aux paysagistes.

S'il n'y a pas de Le Nôtre ou de La Quintinie en Alsace, il existe des hommes et des femmes souvent anonymes qui ont créé des jardins. Cet album s’attache plus précisément aux jardiniers cultivateurs et utilise des documents d’archives et des informations tirées du catalogue d’exposition Parchemins et jardins. Les jardins strasbourgeois du Moyen Âge à nos jours (Strasbourg, La Nuée Bleue, 2004), publié à l’occasion de l’exposition inaugurale des nouvelles Archives de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS).

Pour mieux connaître les jardiniers de Strasbourg sous l’Ancien Régime, vous pouvez également lire les travaux de Thierry Hatt, professeur agrégé de l’Université. En contrepartie de l’utilisation gratuite de ces documents, il est demandé de citer la source et de ne pas dénaturer le document.

Dans sa conférence sur les jardins et jardiniers sur le plan relief de 1725 et dans le recensement de 1789 (2004, 108 p.), Thierry Hatt étudie successivement : les jardins strasbourgeois d’après le plan relief de 1725, les jardiniers recensés en 1789, les poêles de corporation sur le plan relief de 1725 et l’évolution des espaces verts entre 1725 et 2000 dans le quartier du Marais Vert et la ville tout entière. Cette étude permet de voir de nombreux détails du plan relief de Strasbourg de 1725, les jardins intra-muros mais aussi les promenades extra-muros comme l’Orangerie. Les graphiques et les cartes constituent des outils précieux pour aborder le thème des jardins à Strasbourg.

Dans sa contribution à l’exposition sur les jardins et jardiniers à Strasbourg, sur le plan de 1725 et dans le recensement de 1789 (2003, 17 p.), Thierry Hatt s’intéresse aux jardiniers strasbourgeois dans le recensement de 1789. Il étudie ensuite l’évolution des espaces verts entre 1725 et 2000 puis examine les poêles des tribus des jardiniers sur le plan relief de 1725.

Commentaire des illustrations par Christelle Strub.