L’impact de l’industrialisation
(fin XVIIIe - début XXe siècle)

C’est en 1825 que démarre l’activité industrielle du site. En 1838, l’entreprise devient un établissement de constructions mécaniques, connu sous le nom d’Usine de Graffenstaden.

Les premières constructions sont celles de bascules, de balances de comptoir et romaines, de presses mécaniques, de crics et de vérins. Puis viennent s’ajouter des systèmes de roues hydrauliques et des machines à vapeur, et enfin des machines-outils et des roues de chemin de fer.

En 1855 intervient la première grosse commande de locomotives. La société doit donc pour une bonne part son essor à l’équipement en voies ferrées de l’Alsace et du reste de la France sous le Second Empire. Un tournant essentiel survient dans son histoire en 1872 : elle fusionne en effet avec les établissements Koechlin de Mulhouse. Ainsi naît la SACM qui devient l’un des grands européens dans son secteur. À son apogée, l’usine occupe une superficie de 14 hectares et compte jusqu’à 4 000 employés.

En 1966, la fusion avec la Société Française Hispano-Suiza sonne la fin de la raison sociale de la SACM. La disparition de l’entreprise laisse à l’abandon un énorme parc immobilier qui a été reconverti récemment avec un certain bonheur. C’est ainsi qu’un centre commercial, des logements, des agences et une succursale de la Poste ont pris place dans une partie des friches industrielles. Deux entreprises, spécialisées dans la machine-outil et les engrenages, occupent encore des bâtiments de l’ancienne SACM.