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Second renouveau urbain : Strasbourg, exemple d’une métropole
(fin XVIIe-mi. XIXe s.)

Strasbourg : Orangerie - pavillon Joséphine (1804)

Strasbourg : Orangerie - pavillon Joséphine (1804)
Benjamin Zix - Voir notice originale BNUS - Voir géolocalisation - Voir base Mérimée

Depuis le XVIIIe siècle, un vaste espace vert au tracé géométrique à la française, situé entre la ville et la Robertsau, s’impose comme promenade de prédilection des Strasbourgeois. On la doit au maréchal d’Huxelles, commandant de la place de Strasbourg en 1692.

L’orangerie, qui a donné son nom au parc, n’est élevée qu’entre 1804 et 1807, par l’architecte Boudhors. Elle est destinée à abriter les 138 orangers de la collection réunie par le comte Jean-Régnier III de Hanau-Lichtenberg pour agrémenter les jardins en terrasse de son château de Bouxwiller et séquestrée par la Convention en 1793. L’architecte imagine un rond-point constitué de cinq allées rayonnantes ponctuées par les caisses contenant les orangers et s’ouvrant sur un boulevard semi-circulaire.

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