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Les métiers en 1847 :
planches pédagogiques

Le boulanger (<em>Der Baecker</em>)

Le boulanger (Der Baecker)
Jean-Frédéric Wentzel - Voir notice originale BNUS

La farine (das Mehl (-e)) tamisée est mise au pétrin, additionnée d'eau et de levure (die Hefe (-n)). La pâte (der Teig (-e)) est pétrie à la main très tôt le matin. Elle est divisée en boules qui sont mises en forme et laissées à lever dans des paniers. Le boulanger enfourne les pains (das Brot (¨ -e)) à l'aide d'une longue pelle dans un four préchauffé (der Backofen (¨-)). Une fois cuits, les pains refroidissent avant d'être vendus.

Sont représentés un pain bien cuit avec croûte noire, un pain à croûte claire, un Sübrot (pain d'un sou) divisé en quatre parts par une croix. Une bretzel (die Brezel (-n)), du latin precella, symbole du métier et de la corporation (die Bäckereizunft (¨e)), évoque le mouvement perpétuel de la vie éternelle. On trouve également des épis de diverses céréales (das Korn (¨-er)) et un pain long fendu une fois. La baguette fine de farine blanche dite parisienne est alors inconnue, ainsi que les variétés de pain vendues de nos jours. La fabrication du pain, nourriture de base, était strictement règlementée, ainsi que son prix. Des pains spéciaux étaient cuits à l'occasion de fêtes religieuses.

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