Publié le 1er octobre 2010
J.-P. Droux - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, s.d.
L'Alsace fut l'un des foyers de la Réforme protestante. Les paroisses de confessions luthériennes se concentrent presque exclusivement dans le nord de la région, en Basse-Alsace. De plus, de nombreux autres territoires regroupent des villes libres devenues protestantes au cours de cette période. Enfin, la Haute-Alsace protestante se regroupe surtout autour de la seigneurie de Riquewihr et du comté de Horbourg.
J.-P. Droux - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, s.d.
L'Alsace a été très marquée par la Réforme protestante au cours de l'Époque moderne. En attestent encore, au XVIIIe siècle, les nombreuses paroisses et pays, qui se concentrent largement au nord de la région.
J.-P. Droux - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, s.d.
Cette carte donne à voir les limites successives du diocèse de Strasbourg, entre 1802 et aujourd'hui, ainsi que les chapitres ruraux qui le constituent, avant 1789. Elle permet de prendre la mesure de l'étendue de ce territoire qui, dès avant 1802, s'étendait outre Rhin.
J.-P. Droux - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, s.d.
La répartition des protestants dans la population alsacienne en 1936 montre que celle-ci est restée plus ou moins la même depuis la Réforme protestante. Cette population se concentre en effet dans la partie nord de la Région, l'extrême nord-ouest étant un espace de concentration particulièrement important. A contrario, les protestants représentent moins de 20% de la population globale dans le sud du territoire.
A. Hudlett - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, 2001
En France, le long de la frontière linguistique germano-romane, les dialectes allemands parlés en Moselle (Platt) et en Alsace (Elsässisch) constituent l’extrémité occidentale du domaine dialectal germanique continental et appartiennent au groupe linguistique du germanique.
Le parler Elsässisch relève de la famille des dialectes de type allemand supérieur (Oberdeutsch) et le Platt porte le sceau de l’allemand moyen (Mitteldeutsch). Le tracé de la frontière des langues germano-romane n’a pas varié de façon significative depuis environ 1500 ans et la configuration de l’espace dialectal dans lequel s’intègre l’Alsace reste aujourd’hui approximativement ce qu’elle était vers la fin du Moyen Age.
N. Stoskopf - Atlas historique d'Alsace - UHA - Société Savante d'Alsace - CRESAT, s.d.
Deux phases bien distinctes caractérisent l’évolution de la presse quotidienne alsacienne au XXe siècle :
1. Jusqu’en 1938, les quotidiens se multiplient pour atteindre à cette date le nombre de 38. Mais alors que le nombre de journaux édités dans les grandes villes reste stable ou augmente faiblement, on assiste à une dispersion croissante de la presse quotidienne qui se rapproche ainsi de ses lecteurs : six villes éditent des journaux en 1900, elles sont dix en 1938. La presse régionale tend à devenir une presse d’arrondissement…
2. La suppression de trois éditions locales de l’Elsässer Bote inverse la tendance dès 1938, mais c’est la politique nazie qui, en réduisant l’offre à trois titres officiels (Strassburger Neueste Nachrichten, Kolmarer Kurier et Mülhauser Tagblatt), porte un coup fatal à la diversité de la presse alsacienne dont elle ne se relève pas complètement après la guerre. Alors qu’un certain pluralisme subsiste toutefois en 1960 avec onze titres, il recule très vite dans les années qui suivent pour ne plus laisser que deux journaux, les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) et L’Alsace, à la fin du XXe siècle.