Par Elsa Dongois
Publié le 21 septembre 2012
Les origines de la chapelle Sainte-Marguerite sont inconnues mais à cette époque, l’évêque de Strasbourg disposait de droits importants à Epfig. Il est probable que cette chapelle, à l’instar de la chapelle Saint Jean-Baptiste à Eichhoffen, fut construite comme une chapelle privée pour les moines.
La chapelle à Epfig est un compromis entre le plan en croix grecque par ses trois bras égaux et le plan longitudinal avec une nef centrale plus longue. Elle fut construite au XIe siècle et on lui adjoignit un porche au XIIe siècle.
L’édifice est voûté en berceau hormis la croisée du transept et la chapelle latérale, voûtées d’ogives.
Les deux bras du transept ont été ajourés par la suite de baies gothiques qui contrastent avec les fenêtres romanes, plus petites et en plein cintre.
Des peintures du XVIe siècle représentant le Tétramorphe, recouvrent le plafond du chœur.
La tour de croisée, carrée, surmonte la croisée du transept couverte d’ogives.
Ses faces sont percées de petites baies groupées par deux ou par cinq.
Le porche, en équerre, est ajouré par des baies en plein cintre. Les colonnettes reposent sur une base en forme de chapiteau renversé.
Le type des chapiteaux est caractéristique du XIIe siècle.
Le porche abrite les deux entrées primitives de la chapelle. Ces entrées, constituées de blocs des grès monolithes grossièrement taillés, et parfois décorés en arêtes de poisson, sont caractéristiques du XIe siècle.