Index des termes techniques

Saillie d'une corniche creusée par-dessous en gouttière, qui laisse égoutter l'eau à une certaine distance des parements de l'édifice. Le larmier d'une baie est souvent constitué d'une archivolte.

Littéralement tonnelle, pavillon. Dans beaucoup de villes secondaires du Sainte Empire, la Laube est le siège de l’autorité communale, mais aussi un entrepôt, une douane, comprenant généralement une galerie d’arcades (Krautergersheim, Bischwiller). Le mot désigne aussi une galerie couverte à l’étage, une loggia, une tribune…

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La Laube de Bischwiller fut construite en 1665 par le charpentier Werner Kumerlich pour le duc Christian II. Elle comprenait une halle à arcades ouvertes, pour les marchés, et l'étage en pan de bois était accessible par un haut perron à rampes opposées. Il abritait l'administration communale. Le bâtiment abrite actuellement le musée du village.

Éléments d'architecture caractéristiques de l'époque romane. Ce sont des bandes verticales, semblables à des pilastres, mais de très faible saillie, répétées à intervalles réguliers sur les murs des façades, des tours ou des absides, qui sont reliées à leur sommet par une frise d'arcatures en plein cintre.

Une voûte à liernes relie le sommet d'un doubleau, d'un formeret ou des tiercerons à la clef de voûte.

La grande lieue gauloise avec une valeur comprise dans la plage 2450 +/- 50 m, selon les peuplades, avait cours avant la conquête romaine. Elle équivalait à une heure de chemin à pied.

Le linteau est un rectangle de pierre horizontal destiné à supporter la maçonnerie au-dessus d'une ouverture (notamment le tympan au-dessus du portail). Du latin tardif limitaris, seuil, entrée. La surface inférieure du linteau est appelée soffite. Dans l’architecture romane et gothique, le linteau des portails est richement décoré.

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Le linteau de l'église Saint-Ulrich d'Altenstadt provient de Saint-Étienne de Wissembourg. On y voit la main de Dieu sortant d’un nuage entre deux brebis, et une inscription demandant à Liuthard, abbé de Wissembourg de 1002 à 1032, l’autorisation de pénétrer dans cet enclos monastique.

C'est le lit en coupe qui reçoit et transmet les forces.

Une loggia est un renfoncement en retrait de façade formant un espace spacieux à arcades à colonnes, souvent couvert, comportant une fermeture au moins sur l'une de ses faces et souvent une communication vers le bâtiment sur lequel elle est adossée, à son arrière ou au dessus, vers les étages. Elle se différencie du portique, de la galerie, du péristyle, même si une colonnade y est présente. La loggia apparaît à la Renaissance, en Italie, et son usage se répand par la suite dans toute l'Europe. Une des loggias les plus célèbres et la loggia dei Lanzi de la Piazza della Signoria à Florence.

Elle apparaît à la Renaissance, en Italie, et son usage se répand dans toute l'Europe ensuite par la notoriété de ses architectes, autant artistes et sculpteurs italiens, reconnus comme Andrea Orcagna, Giambologna, Michel-Ange, Pietro Tacca, etc.

En architecture moderne, dans l'habitat, ce terme désigne usuellement un balcon couvert ne débordant pas de la façade, sans taille ou forme de plate-forme ou forme de garde-corps précis.

Littéralement Fromage d’amadou. Nom d’un restaurant de Strasbourg. Il évoque des tourteaux d’écorce qui restaient après l’extraction du tanin. Ils étaient piétinés dans une forme et fournissaient un combustible apprécié.

Dans la voûte à pénétrations et la voûte d'arêtes, la lunette est la partie transversale qui correspond habituellement à une baie, ou ouverture arrondie formée par la pénétration d'une voûte en berceau dans une autre de plus grandes dimensions.