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Ouverture et saillie sur le rempart pour le jet vertical et tombant des projectiles
Forme ovale qui entoure le Christ
En peinture ou en sculpture, la mandorle, dérivant de l’italien mandorla, amande, est une forme ovale qui entoure le Christ en majesté, debout ou trônant, ou le Christ du Jugement. Elle peut aussi entourer la Vierge, plus rarement des saints ou des personnages royaux. En sculpture, cette figure du Christ dans sa mandorle est un thème de prédilection des tympans sur les portail marquant l’entrée du sanctuaire.
Symboliquement, la mandorle est la réunion de deux demi-cercles, le monde terrestre et le monde céleste. Le personnage en son centre devient donc le passage obligé pour passer de l’extérieur de l’église à l’intérieur, pour accéder au monde céleste. On peut aussi y voir un second sens symbolique : celui du ventre de la mère portant la vie.
Partie d'une église de plan basilical
Le massif antérieur est la partie d'une église de plan basilical constituée de la façade principale, d'une ou de deux tours et occupant en profondeur une ou deux travées avant la nef. Le massif antérieur contient parfois un porche dans œuvre ou un vestibule. Lorsque l’église est orientée, on parle de Massif occidental.
Embrasure de tir horizontale
Cette embrasure horizontale ressemble à une bouche (Maul).
Construction protohistorique
Du grec grande pierre.
Désigne toutes sortes de constructions protohistoriques employant de grands blocs : menhirs (pierre unique dressée) ; dolmen (table en grandes pierres), cromlech (cercle de pierres), etc. Ces constructions se trouvent surtout sur la façade atlantique de l’Europe. En Alsace, ils sont rares, voire douteux (Pierre de Wingen christianisée ? menhir du Langenstein près de Westhalten ?).
Ci-contre, la célèbre Pierre des douze apôtres, sur la commune de Meisenthal, non loin de Wingen-sur-Moder (Col du Breitenstein). Il s’agit sans doute d’un monument pré- ou protohistorique, christianisé au XVIIIe siècle.
Montant divisant une fenêtre
Les meneaux sont des montants et compartiments de pierre de taille, ou assemblages de pièces de bois, divisant en plusieurs vides la surface d’une fenêtre des monuments de style gothique ou Renaissance. À cette époque le vide des croisées était divisé par des meneaux, composés de montants (partie verticale) et de traverses (partie horizontale), se coupant à angle droit.
Technique de sculpture
Partie pleine du crénelage comprise entre deux créneaux
Dalle sculptée placée de champ entre deux triglyphes dune frise dorique
Par extension, le métope désigne une dalle sculptée entre deux modillons ou deux corbeaux.
Ouverure destinée au tir
Dans une courtine, ouverture étroite permettant l’utilisation d’arcs ou d’arbalètes. Les meurtrières s’ouvrent souvent sur une niche, qui reçoit les défenseurs.
Éléments en saillie
Ces éléments sont situés sous les strapontins des stalles sur lesquelles pouvaient s'appuyer les prêtres pendant les parties de l'office où ils devaient rester longuement debout. Les miséricordes sont souvent ornées de motifs fantaisistes, parfois burlesques ou même grivois (cf. stalles de Saint-Bertrand-de-Comminges, de Tolède...). Cf. stalles.
Corbeau, pierre en saillie, généralement sculptée et qui soutient les éléments d'une corniche
Pierre de construction
Pierre à peine dégrossie ou équarrie et de petite taille servant à la construction d’un mur.
Ensemble de bâtiments où vit, isolée du monde, une communauté de moines
Le terme d’abbaye s’applique plutôt à des monastères importants, particulièrement chez les Bénédictins, les Chartreux ou les Cisterciens. Un prieuré est un monastère de moindre importance, dépendant généralement d’une abbaye-mère.
Architecturalement, le monastère s’organise autour d’un espace central, le cloître, autour duquel sont disposés l’église (souvent nommée abbatiale), la salle capitulaire, le réfectoire, le chauffoir, le scriptorium et les cuisines. Les cellules de moines ou les dortoirs se trouvent à l’étage. Les communs, ateliers, forges, bâtiments agricoles et autres dépendances sont construits en général à l’écart.
Se dit d'une colonne, d'un obélisque, d'un linteau, taillés dans un seul bloc de pierre
Pièce d’orfèvrerie
La monstrance est un ostensoir au centre duquel est enchâssée une lunule de cristal contenant l'hostie.
Mélange de chaux éteinte et d'une matière inerte (généralement du sable) délayées dans l'eau
En séchant, le mortier se solidifie, la chaux redevenant de la pierre calcaire. Le mortier sert aussi à crépir les murs pour les protéger.
Élément décoratif
La mosaïque est le résultat de la combinaison de petites pièces multicolores ou tesselles (cubes, dés, lames, fragments irréguliers) en pierre, marbre, terre cuite, émail, verre ou métal, retenues par un mortier ou une résine, et qui figure un dessin. On distingue les mosaïques de pavement des mosaïques murales ou de revêtement.
La mosaïque est typique de l’art romain ou byzantin.
Larmier d’une corniche
Mélange des arts ibérique et musulman
Les mozarabes sont les populations ibériques (Wisigoths…) habitant la péninsule avant l’arrivée des Arabes musulmans, dont une partie s’est convertie, mais l’autres est resté chrétienne, jouissant de la tolérance, du moins aux premiers temps, des monarques Omeyyades. Dans le domaine artistique, l'adjectif désigne le mélange entre les traditions ibériques d'avant l'invasion et l'art musulman.
Mouvement artistique espagnol
Cet art a été développé par les artistes arabes passés au service des chrétiens après la Reconquista espagnole. Il est un mélange d’art musulman et d’art roman ou gothique. Il court du XIIIe siècle à la Renaissance.
Ouvrage défensif
Contrefort très allongé formant un mur perpendiculaire au mur qu'il épaule
En général percé d'une baie, il est proche de l'arc-boutant mais n'est pas un contrebutement.
Mur portant une gouttière