Index des termes techniques

Ci-contre, une fenêtre centrale du chœur polygonal et son bel ébrasement de l'église Saint-Martin de Pfaffenheim (v. 1235).

Un écoinçon est un ouvrage de menuiserie ou de maçonnerie formant l'encoignure de l'embrasure d'une baie. Dans le style gothique, on trouve cet élément aux angles des roses ou des rosaces formant des ouvertures de verrières décorés avec des écoinçons ajourés. Un écoinçon est aussi une partie d'un tapis qui est située aux coins du champ.

Une élévation est une représentation d'une face d’un bâtiment. C'est la vue la plus commune pour représenter l'aspect extérieur ou intérieur d'un bâtiment. On utilise fréquemment l’élévation intérieure d’une travée pour décrire une église romane ou gothique : ainsi une élévation à deux étage comporte des grandes arcades surmontée de fenêtres hautes ; une élévation à trois étages sera de type grande arcade – tribune ou triforium – fenêtre haute…

L’encorbellement est une construction en saillie du plan vertical d’un mur, soutenue en porte-à-faux par un assemblage de corbeaux ou de consoles. Un étage, une galerie un balcon, etc., peuvent être en encorbellement.
Dans les villes d'Europe, l'encorbellement est typique de l'architecture médiévale en pan de bois.

Ci-contre, la façade occidentale du dôme Saint-Martin de Lucques, en Toscane (roman pisan du XIe siècle).

Dans cette pièce sont fixés les pieds des arbalétriers afin d'empêcher leur écartement. Comme le tirant, il résiste à des forces de tension.

Épanneler permet de donner à un bloc la silhouette de sa décoration que le ciseau dégagera ensuite.

Ainsi les constructeurs romans épaulent l'édifice par des contreforts construits à l’extérieur : le contrefort permet, de point en point, de contenir par son épaisseur l'écartement des murs. Un contrefort n'est pas un organe de contrebutement, mais d’épaulement, situé le plus souvent à hauteur des retombées des voûtes d'arêtes.

Élément saillant, en forme de griffe ou d’éperon, par exemple sur certaines pièces de colombage.