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Couronnement triangulaire au-dessus d'une baie ou de l'archivolte d'un portail
Voir Parapet
Un garde-corps (ou garde-fou ou rambarde) est un ensemble d'éléments formant une barrière de protection placée sur les côtés d'un escalier ouvert, ou pourtour d'un palier, d'une toiture-terrasse, d'une autoroute (le garde-fou prend le nom spécifique de glissière de sécurité avec ou sans garde corps pour que le personnel puisse ou non enjamber la protection), d'un balcon, d'une mezzanine ou d'une galerie ou à tout autre endroit afin d'empêcher une chute accidentelle dans le vide. La composition du garde-corps peut varier, mais généralement sa construction implique qu'il ne puisse être escaladé facilement ou qu'un enfant ne puisse se glisser entre ses composants.
Dégorgeoir en saillie par lequel s'écoulent les eaux de pluie recueillies dans les chéneaux
De gorgea et goule (gueule). Les gargouilles sont souvent sculptées en forme de monstres : ces créatures hybrides matérialisant les vices vomis, rejetés du sanctuaire, rappelant au passant qui les voit expurger à pleine gueule les lies des gouttières, que hors de l’Église, ce ne sont que gémonies de l’esprit et cloaques d’âme (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, 1898).
Adjectif signifiant double
Statue ornant un tombeau et représentant le décédé avant sa mort, allongé, le plus souvent les mains jointes
Un petit animal est fréquemment présent aux pieds de la statue ou parfois remplacé par un coussin. Les gisants, contrairement aux transis ne sont pas présentés de façon réaliste. Les visages et les membres sont ceux de jeunes vivants endormis, les vêtements, souvent magnifiques, ont les plis qu'ils devraient avoir si la statue était à la verticale. Parfois, les gisants sont différenciés selon leur fonction : le chevalier tient son épée à deux mains, l'évêque tient sa crosse et bénit de l'autre main, le roi tient son sceptre. Le plus souvent ils sont en prière.
Certains gisants quittent leur attitude de sommeil et lisent (tombeau d'Aliénor d'Aquitaine à l'abbaye de Fontevrault, gisants de la cathédrale de Francfort). La basilique Saint-Denis, nécropole royale, recèle de nombreux exemples de gisants de rois et reines.
Voir Talus
Ornement renflé
Moulure à profil concave, creusée en demi-cercle
Mouvement artistique dominant en Europe occidentale du XIIIe au XVe siècle
Du bas latin gothicus[i] ([i]relatif aux Goths). Adjectif d'abord utilisé péjorativement en Italie dès la Renaissance, le terme qualifie à l'origine l’ensemble de l'art médiéval. Au XIXe siècle, il se spécialise et ne désigne plus que le style nouveau qui naît dans le Nord de la France durant la décennie 1130-1140 et se prolonge jusqu'à la première moitié du XVIe siècle.
L’art gothique ou ogival se décline en quatre grandes phases :
Ultime période du style gothique
Appelé aussi gothique tardif, il naît dans les années 1350 et se développe jusqu'à la fin du XVe siècle, et même dans certaines régions, telle la Lorraine, durant la première partie du XVIe siècle.
Par rapport à la période précédente, la structure des édifices reste la même ; mais leur décor évolue vers un ornement exubérant, caractérisé par une grande virtuosité dans la stéréotomie (taille de la pierre). La technique de la pierre armée de la période rayonnante fait place à la pierre taillée : cela explique par exemple que les rosaces soient de dimensions plus modestes.
La voûte d'ogive se fait plus complexe, devenant dans certains édifices, décorative. La clef pendante ou cul-de-lampe, véritable prouesse technique, se fait plus fréquente.
Cette période voit des styles distincts apparaître dans différentes régions d'Europe. En Alsace, le chef d’œuvre du flamboyant se retrouve dans le portail Saint-Laurent de la cathédrale de Strasbourg et à Saint-Thiébaud de Thann.
Mur qui reçoit la gouttière d'un versant de toit
Du latin goutte, ce mur est perpendiculaire au mur pignon.
Arcade qui, dans une travée, sépare le vaisseau central des collatéraux
Les arcs qui couvrent les grandes arcades sont appelés grands arcs.