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Nef d’une église
Le vaisseau est l’unité de division longitudinale d'une nef. Le vaisseau est un espace allongé délimité par deux murs dans le cas d'une nef à un seul vaisseau, un mur et une colonnade dans le cas des collatéraux, deux colonnades dans le cas du vaisseau central. Cet espace est délimité en hauteur par une voûte et/ou une charpente. La nef et le transept peuvent être divisés en plusieurs vaisseaux. Les vaisseaux latéraux sont appelés collatéraux et le vaisseau principal vaisseau central.
Panneau plein, châssis ou grille pivotant sur l'un de ses deux axes verticaux
Grand vitrail vertical
Thème iconographique médiéval
Thématique chère à l’iconographie médiévale, la parabole des Vierges, rapportée par Matthieu (25,1-13) raconte l’histoire de ces dix jeunes filles attendant l'Epoux. Toutes ont des lampes mais cinq d'entre elles seulement ont pensé à prendre de l'huile en réserve. Lorsqu’arrive l'Époux, les cinq autres ne peuvent plus s'éclairer et courent acheter de l'huile. À leur retour, la porte s'est refermée sur l'Époux et les cinq vierges sages. Les cinq vierges folles ne peuvent rentrer. Morale de l'histoire : Veillez donc et priez, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. Il faut donc être prêt à paraître devant le Christ à chaque instant.
Ensemble de panneaux de verre souvent coloré, fixés au plomb et fermant une fenêtre
Pierre de taille composant une voûte
Un voussoir est une pierre de taille en forme de coin formant l'appareillage d'un arc, d'une voûte ou d'une arcade.
Les claveaux sont les pierres taillées en biseaux qui forment un arc ou une voûte. Aujourd'hui, on emploie ce terme comme synonyme de voussoir, alors qu'anciennement, le claveau ne faisait partie que de l'arc, et le voussoir de la voûte.
Petite voûte couvrant l'embrasure profonde d'une baie
Portion de voûte délimitée par des arêtes (voûte d'arêtes) ou des nervures (voûte sur croisée d'ogives)
Type de couverture en pierre d’un édifice dans l’architecture antique ou médiévale
Privilégiée par les bâtisseurs romans (et gothiques), la voûte appareillée domine l'ensemble de l'architecture médiévale. Il s’agit bien de la voûte appareillée, car les bâtisseurs romans ont, après l’avoir essayée, rejeté la voûte romaine, dite « voûte concrète » : celle-ci forme un bloc monolithe, constitué par concrétion du béton coulé sur un cintre dans des caissons de brique. Ce type de voûte offre une grande stabilité.
Mais les constructeurs romans préfèrent la voûte appareillée, plus légère, certes moins solide, mais ne nécessitant pas d’importants besoins en matériau et en main d’œuvre. La voûte appareillée est un assemblage de claveaux ou voussoirs qui lui permettent, à l'image de l'arc, de transmettre son poids en direction de ses points d'appui. Plus légère qu'une voûte concrète, elle fait cependant subir au mur des forces d'écartement ; de plus, sa construction exige la mise en place d’un cintre en bois. Un autre type de voûte, proche de la voûte appareillée, est faite de moellons plus grossièrement taillés bien posés ensemble et jointés avec du mortier, le tout sous cintre.
Il existe donc divers types de voûtes romanes, chacune s'appliquant à un type de volume particulier :
• La voûte en berceau plein cintre
• La voûte en berceau brisé
• La voûte d'arêtes
• La coupole : celle-ci est sans doute le type de voûte le plus ancien. C'est, à l'époque romane, le mode de couvrement idéal de la croisée du transept : d'une part parce qu'elle permet aisément de voûter de grands espaces carrés, et d'autre part parce que les autres voûtes peuvent en cet endroit l'épauler sur ses quatre côtés. Mais la coupole est aussi utilisée dans les églises à file de coupoles du sud ouest de la France et dans les églises de plan en croix grecque inspirée d’Orient où elle est extrêmement fréquente.
• La voûte en cul-de-four
C'est à la voûte que l’on reconnaît l’église romane.
Voûte formée par le croisement de deux voûtes en berceau
Les diagonales se recoupent selon des arêtes vives.La voûte d'arêtes est formée par l'intersection à angle droit de deux voûtes en berceau (plein cintre ou brisé) de même diamètre. Les poussées sont dirigées vers les piliers et pèsent donc moins sur les murs. Comme elle reporte une part de ses poussées en des points précis, la voûte d’arêtes laisse ainsi libres les espaces inférieurs des arcs qui la soutiennent : on peut y aménager des baies.
On trouve la voûte d'arêtes plus particulièrement sur les travées carrées des bas cotés, sur les déambulatoires et dans les cryptes.
Voûte en forme demi-circulaire
Cette voûte peut être continue ou rythmée par des arcs doubleaux.
La voûte en berceau plein cintre est une voûte qui a la forme d'une demi circonférence. La voûte en berceau forme les parties droites de l’église, en général la nef centrale et les bras du transept. C’est le moyen le plus simple de couvrir le vaisseau central d'une nef, mais elle exerce des poussées sur toute la longueur des murs.
La voûte en berceau brisé est la seule voûte romane dont la forme n'existait pas à l'époque romaine. Apparu au début du XIIe siècle (notamment dans l'architecture cistercienne), le berceau brisé introduit la forme de l'arc brisé dans le voûtement des églises romanes. Il exerce des poussées plus faibles que le berceau plein-cintre et donne plus de hauteur à la nef (la pression sur les murs est moins forte).
Demi-coupole
Elle constitue, dès l'époque des basiliques civiles de Rome le couvrement par excellence de l'abside et des absidioles. La voûte en cul-de-four n'exerce de poussées que sur le mur qui la porte, et non sur le côté où elle est ouverte.
Voûte dont les diagonales sont matérialisées par des arcs en pierre de taille
Voûte de même type que la voûte d’arêtes mais dont les diagonales sont matérialisées par des arcs en pierre de taille.