Lexique

Un « bloc » correspond à un certain nombre de maisons. Le blockleiter doit tout savoir et tout connaître de ce qui se passe dans son bloc.

Elle remplace les syndicats et regroupe dans une même organisation patrons et salariés. Elle a été créée en mai 1933 et est dirigée par Robert Ley. Elle doit surtout assurer l’encadrement politique des travailleurs et les faire participer à l’effort de guerre. Son adhésion est obligatoire et la cotisation est directement retenue sur le salaire.

Concept global de tout ce qui appartient à un peuple.

Il a été crée en juillet 1940 par le Dr Ernst dans le but d’organiser l’aide aux évacués rapatriés et aux prisonniers libérés et afin d’embrigader une première fois les Alsaciens sous couvert d’une œuvre charitable. Il a été dissout en 1941.

Elle est l’équivalent de la DCA (défense contre aéronefs). C’est l’ensemble des moyens militaires mis en œuvre pour assurer la protection contre les attaques aériennes ennemies (lutte antiaérienne).

Région servant à la fois de cadre à l’organisation du Parti et à l’administration de l’Etat. L’Alsace avec le pays de Bade forment le Gau Oberrhein. Le Gau est subdivisé en Ortsgruppen.

Le Gauleiter dirige un Gau. Il est à la fois le chef politique du parti responsable pour un Gau et de l’administration de l’Etat dans cette région. En Alsace, les fonctions sont exercées par Robert Wagner, Gauleiter de Bade, qui porte en Alsace le titre de chef de l’administration civile (l’annexion de l’Alsace n’étant pas stipulée dans la Convention d’armistice, elle est donc une annexion de fait et non de droit).

Police secrète de l’Etat dirigée entre 1935 et 1945 par Heinrich Müller.

Processus par lequel le régime nazi a mis en place un système totalitaire. L’objectif étant de forcer tous les individus à adhérer à la doctrine nazie et à contrôler tous les aspects de la vie.

Organisation de jeunesse pour les garçons. Elle est mise en place en Alsace dès septembre 1940 et son adhésion est rendue obligatoire le 2 janvier 1942. Elle concerne les jeunes de 10 à 18 ans.

Pour chaque chambrée au R.A.D., les Führerinen désignaient une responsable nommée Kamaradschaftälteste.

Organisation créée en novembre 1933 au sein du DAF destinée à subventionner les congés ouvriers, les manifestations culturelles et sportives.

L’administration de l’arrondissement est confiée à un Landkommissar. En Alsace, cette charge a été confiée à certains Nanziger comme Bickler, Schall ou Mourer.

Il a lieu début octobre dans chaque arrondissement (Kreis). Il a un caractère de fête populaire. Toutes les couches sociales sont présentes et réunies grâce au parti. Il est une occasion d’étalement de la puissance et de la force du national socialisme.

Ces chefs autonomistes alsaciens ont été arrêtés en 1939 par les autorités françaises et libérés par les Allemands en 1940. Certains d’entre eux ont été nommés Kreisleiter.

Le parti national socialiste des travailleurs allemands a été fondé par Hitler en 1920.

Fondée en octobre 1931, elle est subordonnée au NSDAP et est la suite logique des Bund Deutscher Mädel.

Le maréchal Keitel en est le chef de 1938 à 1945. C’est à ce titre qu’il signe la capitulation allemande le 8 mai 1945. Le chef d’état major entre 1939 et 1945 est Alfred Jodl. Les deux officiers sont jugés à Nuremberg et exécutés.

C’est une organisation préalable à l’admission dans le parti NSDAP. Les Alsaciens doivent y faire leurs preuves d’attachement au régime.

Il est créé en Allemagne le 26 juin 1935. Il concerne les jeunes gens valides de 18 à 25 ans qui sont astreints à des tâches d’intérêt général. En avril 1936, est créé le service féminin qui devient obligatoire en 1939.

Le 23 avril 1941, le RAD est mis en place en Moselle par le Gauleiter Bürckel, et le 8 mai 1941, une ordonnance du Gauleiter Wagner l’introduit en Alsace. Le service national du travail est la principale organisation paramilitaire dans laquelle les jeunes Alsaciens et Mosellans des deux sexes sont incorporés (70 000 jeunes dont 15 000 jeunes filles).

Le SD fut créé dès 1931 par Reinhard Heydrich. Il lutte contre les délits politiques et l’espionnage.

Cette responsabilité collective touche l’ensemble de ceux qui habitent sous le même toit qu’un réfractaire. Elle est introduite en Alsace par l’ordonnance du 1er octobre 1943.

Ce journal est lancé dès le 8 juillet 1940 à Strasbourg par les Allemands après la confiscation des locaux et du matériel des Dernières Nouvelles de Strasbourg.

Une organisation paramilitaire du N.S.D.A.P. dont l’uniforme est une chemise brune, créée par Hitler en 1921.

Elle est fondée en 1925 et chargée au départ de la protection rapprochée de Hitler. Au fil des années, elle devient un véritable Etat dans l’Etat accumulant les compétences et les missions et devenant une énorme organisation. Elle est dirigée depuis 1929 par Heinrich Himmler.

Ce stage était d’une durée de six semaines pour les plus âgés déjà en fonction avant 1918, de six mois pour les autres, qui ne pouvaient ensuite être employés qu’en pays de Bade au milieu de collègues allemands. L’objectif était l’assimilation par les enseignants de la doctrine nazie. Au R.A.D. ce terme désigne les cours imposés par les Führerinnen en vue d'une conversion forcée aux idées du régime national-socialiste.

Cour suprême jugeant les complots contre l’Etat. Il siége à Berlin, mais est aussi une instance itinérante sous la présidence de Roland Freisler. Il a siégé à plusieurs reprises à Strasbourg en 1943 pour juger des groupes de résistants et de passeurs alsaciens.

C’est une mobilisation totale de la population décidée le 25 septembre 1944 dans le but d’épauler la Wehrmacht.

Branche militaire de la SS dont elle constitue l’une des composantes avec l’Allgemeine SS et le Sicherheitsdienst. Conçue à l’origine par Himmler comme une armée politique uniquement constituée de nationaux-socialistes convaincus, elle intègre à partir de fin 1942 des troupes de toutes origines dont des Alsaciens surtout en 1944.

Elle comprend la Heer (l’armée de terre), la Kriegsmarine (la marine) et la Luftwaffe (l’armée de l’air). La Waffen SS ne fait pas partie de la Wehrmacht, mais de l’Allgemeine SS, mais elle dépend néanmoins du haut commandement de la Wehrmacht (OKW) sur le plan opérationnel.