Par Monique Klipfel et Léa Ackermann
Publié le 13 juillet 2011
La bibliothèque municipale de Strasbourg a, pendant longtemps, joui d’une grande renommée qui lui venait de la richesse de ses fonds et de ses aspects résolument modernes. Sa complète destruction dans la nuit du 24 au 25 août 1870, lors du siège de la ville par les armées prussiennes, stigmatise son histoire, que de nombreux auteurs ont relayée par les mots et l’image. Sa reconstruction, presque immédiate après le conflit, a participé au rayonnement culturel et intellectuel de la ville, alors même que peu de traces de son passé perdu subsistaient.
Les troupes prussiennes arrivent aux portes de Strasbourg le 12 août et commencent le siège de la ville. Les témoins et acteurs de l’époque, comme les historiens d’aujourd’hui, s’accordent pour dire que la défense était sinon inexistante, du moins insuffisante. De plus, la garnison était affaiblie du fait des réquisitions de Mac-Mahon et se composait essentiellement de fuyards et de réfugiés. Le général Uhrich, qui reprend du service pour cette guerre, n’a guère que son courage et sa détermination devant l’expérience et la science poliorcétique de l’assiégeant.
Bombardement de Strasbourg
Lyon : Gadola, v. 1870
Photo et coll. BNU Strasbourg (ref. 1028468)
Strasbourg, avec sa citadelle, était pourtant considérée comme l’une des places les mieux défendues. L’armée prussienne, emmenée par le général Werder, était forte de 40 000 hommes et se concentrait du côté nord-ouest de la ville et à l’est, à Kehl. La capitale alsacienne, quant à elle, n’était défendue que par 17 000 soldats, qui ne disposaient que de quelques centaines de canons.
La citadelle, dont le bombardement commence le 23 août, reçoit 1 285 obus en 24 heures. Le jour suivant, le bombardement s’étend au reste de la ville, visant nombre de ses bâtiments publics.
Et au cours de la nuit du 24 au 25 août, le jour de l'anniversaire funeste de la Saint-Barthélémy...
Récit de la nuit du 24 août
Manuscrit Rodolphe Reuss, s.d.
Coll. Médiathèque André Malraux (Ms 1187)
Image interactive (voir aide)
À neuf heures du soir en effet le bombardement commença -(c’était toujours la nuit, pour priver de sommeil les assiégés et augmenter leurs angoisses)- et dura jusqu’au matin. L’ennemi tirait à toute volée, par dessus les remparts dans le tas ; la citadelle était criblée de projectiles, lancés par les batteries blindées d’outre-Rhin, auxquelles elle ne pouvait répondre ; pas une rue qui ne vit des maisons [mot raturé], des habitants frappés ; les églises étaient atteintes, les hôpitaux aussi ; des soldats étaient tués aux ambulances, des femmes et des enfants dans leurs lits. Et ce n’était là qu’un début ; les nuits suivantes furent plus effroyables encore par leur œuvre destructrice. Ceux qui les ont vécues, ces journées et ces nuits du 24 et du 25 août, ne les oublieront jamais ! A 30 ans de distance j’entends encore les appels lugubres et les cris d’épouvante, qui parvenaient au poste des veilleurs volontaires de mon quartier, à travers le sifflement aigu des projectiles et le fracas des toitures qui s’effondrent, et les rouges lueurs qui illuminaient le ciel sombre quand un nouveau brasier était allumé par les obus incendiaires.
Cette première nuit ce fut la plus grande des églises protestantes, le Temple Neuf, qui flamba ; puis ce furent les deux bibliothèques de Strasbourg, célèbres dans toute l’Europe par leurs manuscrits précieux et leurs livres rares ; une pluie d’obus à balles est concentrée sur l’édifice en flammes, dont la toiture, dépassant les remparts, se voyait parfaitement dans les lignes ennemies et rien ne put être sauvé ; de tant de trésors il ne reste que quelques pincées de cendres !
Rodolphe Reuss (1841-1924), qui a fait le récit de cette nuit, est issu d’une famille d’intellectuels protestants qui effectua une partie de ses études au Gymnase et dans différentes universités allemandes. Il nous a laissé son journal dans lequel il relate notamment le siège de Strasbourg. La toponymie locale lui est restée fidèle puisque sa famille possédait une campagne au Neuhof.
Livre calciné
Photo Agathe Bischoff-Morales, s.d.
Coll. Médiathèque André Malraux
Cette fameuse nuit de l'été 1870 voit ainsi la destruction de la bibliothèque de la ville et de celle du Séminaire logées dans le chœur du Temple-Neuf, mais aussi du Musée de peinture et de sculpture de l’Aubette. La cathédrale est elle aussi atteinte. Les bombardements suivants mettent à mal et réduisent en cendres de nombreux autres bâtiments publics, tels que le palais de justice, la gare, l’église et l’hôpital civil, la préfecture, le théâtre ou de très nombreuses maisons particulières.
Pendant toute la durée du siège, 202 112 obus sont tombés sur la ville, soit 5 770 obus par jour en moyenne.
Après l’incendie de la bibliothèque, les réactions furent d’autant plus vives que beaucoup estimèrent que les mesures nécessaires n’avaient pas été prises et que les collections, qui auraient pu être sauvées tout ou en partie, n’avaient pas été mises à l’abri.
La bibliothèque était-elle suffisamment protégée ? Y-a-t’il eu un acharnement de la part du général von Werder ? Voici ce que relate le comte de Malartic, témoin oculaire des événements.
La Bibliothèque occupait le chœur d’une ancienne église de dominicains dont la nef était affectée au culte protestant. On avait divisé ce bâtiment en étages desservis par un escalier en bois. Depuis longtemps ce local était jugé insuffisant et incommode ; les livres y étaient entassés.
On a reproché à l’autorité municipale de n’avoir pris aucune précaution pour mettre en sûreté ce riche dépôt. Mais outre le déménagement eut été une opération très longue, il faut remarquer que nous étions au début du siège réellement offensif et que tous les exemples de guerres de ce siècle devaient éloigner de nous la prévision du caractère que les Prussiens allaient donner à la guerre. Nous, qui à Rome avions donné l’exemple d’une sollicitude minutieuse pour la préservation des monuments et des objets d’art, pouvions nous penser que l’Allemagne s’attaquerait à nos édifices publics et aux collections littéraires, à la Bibliothèque d’une ville d’origine allemande, à un dépôt dont chaque jour les Allemands venaient mettre à profit les trésors ? (…)
La situation de la Bibliothèque était bien connue des Allemands. Ils ont d’excellents plans de la ville et beaucoup la connaissent pour l’avoir habitée.
À la Bibliothèque municipale était adossée et en communication avec elle par des portes toujours ouvertes, celle du séminaire protestant, riche de 85 000 volumes . (... )
C’est dans la bibliothèque du séminaire que l’incendie a commencé. En un clin d’œil il s’est propagé de l’une à l’autre, et tout le bâtiment a été enflammé. Avec quelque promptitude que soient accourus les pompiers du poste le plus voisin, celui de l’Hôtel de ville, il a été impossible d’arrêter les progrès du feu. L’escalier en bois, brûlé dès le début, n’a pas permis d’arriver à l’étage où étaient déposés les manuscrits et les livres précieux. L’ennemi prenait l’incendie pour but de son tir ; les obus éclataient sur les travailleurs sans qu’il fut possible de les abriter. (…)
[Je] restai avec le commissaire central de police sur ce triple foyer de la Bibliothèque, du Temple-Neuf et du Gymnase, et j’assistai à cette ruine immense, car nous n’avons pu rien sauver.(…) La perte de la Bibliothèque est un désastre irréparable .
De Malartic, M. le comte. Le siège de Strasbourg pendant la campagne de 1870.
Paris : Librairie du Moniteur universel, 1872.
Médiathèque André Malraux - Strasbourg.
Le dessein du général allemand von Werder était clair. Bien décidé à prendre la ville et n’envisageant pas un siège de longue durée, il usa à l'envie des bombardements de terreurs sur les édifices civils, afin que la population finisse par faire pression sur les autorités pour les inciter à capituler. Voici cependant ce qu'en dit le colonel Rustow...
Le bombardement de Strasbourg était inopportun pour les motifs suivants : les Strasbourgeois avaient des sentiments plus français que les habitants du centre de la France, et l’on pouvait prévoir que le bombardement n’aurait pour résultat que de les irriter davantage contre les Allemands (…). Le général de Werder se décida au bombardement parce qu’il savait que la ville ne renfermait pas d’espaces à l’abri de la bombe, et qu’il supposait que les habitants forceraient aussitôt le commandant à rendre la place. Ce calcul était faux.
Citation extraite du livre du colonel Rustow, Der Krieg und die Rheingrenze. In Strasbourg, Journal des mois d’août et septembre 1870. Siège et bombardement avec correspondances, pièces officielles, documents français et étrangers. Paris, Sandoz et Fischbacher, 1874, p. 149.
Médiathèque André Malraux - Strasbourg
Si la perte de la bibliothèque créa un profond traumatisme, force est cependant de constater que, très vite, les autorités municipales jugèrent bon de remettre l’ancienne bibliothèque sur pied, d’abord parce qu’il en allait de leur identité et de leur culture, ensuite parce que la reconstitution de ce fonds communal se dessinait face au projet allemand d’édifier une grande bibliothèque, signe de son emprise sur la ville et la province.
Le maire de Strasbourg, Guillaume-Ernest Lauth, lança ainsi un appel public pour reconstituer la bibliothèque. Sa destruction a suscité une telle émotion que les dons vont affluer de toutes les grandes capitales européennes telles que Paris, Florence, Utrecht… mais aussi de villes ou particuliers allemands. Les bibliothèques de la région, comme Colmar ou Sélestat, donnèrent elles aussi quelques-uns de leurs trésors qu’elles avaient en double.
Le jeudi 29 février 1872, à la suite d’une séance préparatoire présidée par M. Goguel, adjoint au maire, à laquelle assistaient MM. Kablé et Petiti, conseillers municipaux, Schimper, Ch. Schmidt, Rod. Reuss, professeurs, P. Ristelhuber, homme de lettres, Brucker, archiviste en chef de la ville, Jacques Flach, avocat, le maire prit un arrêté instituant une Commission pour la reconstitution de la Bibliothèque. Les procès-verbaux des séances de cette commission permettent d’admirer, avec la diversité de ses efforts, celles des sympathies que provoquait le malheur de Strasbourg. M. Schmidt donne lecture d’une lettre par laquelle M. Ignace Chauffour annonce que le Conseil municipal de Colmar a décidé à l’unanimité qu’il nous serait fait cession des doubles de la bibliothèque de cette ville.
M. Goguel fait part de l’offre qu’a bien voulu faire Mme Veuve Schnitzler de céder gratuitement à la ville de Strasbourg la bibliothèque russe de son mari. L’Institut National de Genève offre à la Bibliothèque la collection complète de ses publications. Une lettre de Florence annonce la formation d’un Comité en cette ville, qui veut bien s’occuper dans l’Italie entière, de la reconstitution de la Bibliothèque de Strasbourg.
M. Goguel, président communique une lettre de M. Wurtz annonçant la constitution définitive du Comité de Paris : il se compose de MM. Patin, Mignet, Legourté, Litré, Beulé, Wurtz, Daremberg, Himly,G. Masson, G. Hachette, Firmin Didot, Chaix. M. Reuss dit qu’il a au un entretien avec M. Louis Léger, lors de son passage à Strasbourg. M. Louis Léger se rend en Russie chargé d’une mission du Ministère de l’Instruction publique, et il voudra bien s’occuper de faire de la propagande dans l’intérêt de notre œuvre, dans les divers pays où il doit passer.
Discours prononcé par M. Delahache lors de l’apposition d’une plaque commémorative sur le mur des Grandes Boucheries dédiée à R. Reuss. L’Alsace française, 3 mars 1923.
La plaque portait la mention suivante : À l’histoire de l’Alsace et de Strasbourg, Rod. Reuss correspondant de l’Institut, Directeur à l’école pratique des hautes études, professeur honoraire à l’Université de Strasbourg, la Bibliothèque de la Ville de Strasbourg détruite en 1870 par les projectiles allemands fut par lui reconstituée , ses trois fils au cours de la Grande Guerre sont morts pour la France.
Rodolphe Reuss est nommé bibliothécaire en chef en 1873 par un arrêté du maire Lauth (en allemand), auquel il répond en français.
Monsieur le Maire,
Je viens vous présenter mes remerciements respectueux pour l’arrêté par lequel vous avez bien voulu me nommer aux fonctions de bibliothécaire de la Ville de Strasbourg. J’espère mériter par mes efforts la confiance que vous placez en moi et je tâcherai de la justifier de toutes les manières. Ce sera mon ambition de travailler à rendre à ma ville natale des collections littéraires et scientifiques, qui sans doute n’égaleront jamais celle que nous avons perdues d’une façon si cruelle, mais qui pourront être dignes cependant des traditions glorieuses dont nous avons à conserver l’héritage. Je compte sur votre bienveillant appui pour voir refleurir et ressortir de ses ruines cette bibliothèque qui comptait trois siècles et demi d’existence au moment où elle fut détruite et ce que le zèle et le dévouement d’un homme peuvent contribuer pour une œuvre pareille, je le mettrai sans réserve à la disposition de mes concitoyens. Veuillez donc agréer, Monsieur le Maire, la sincère expression de mon dévouement respectueux et daignez aussi, près de vos collègues des conseils d’administration, être l’interprète de mes sentiments de reconnaissance et de respect.
R. Reuss
Archives du conseil municipal, 1873. Archives de Strasbourg
Érudit, historien mais aussi profondément patriotique, Rodolphe Reuss a l’ambition de reconstituer la bibliothèque, afin qu’elle serve de lieu de culture et rayonne dans la ville et bien au-delà. Son objectif était précis : il ne souhaite pas qu’il y ait confusion entre la bibliothèque de Ville et la Bibliothèque prévue par décret impérial, le 19 juin 1872 (Universität-und Landes-Bibliothek, future Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg).
…une mission spéciale était de devenir un institut de culture pour la population strasbourgeoise ; elle ne devait pas chercher à atteindre une perfection encyclopédique, afin de pouvoir d’autant mieux remplir sa tâche dans un rayon d’action limité. Elle devait se consacrer avant tout à l’histoire et à la littérature et ne pas seulement renfermer dans ses collections de savants ouvrages d’étude mais réunir également des œuvres présentant l’histoire sous sa forme la plus compréhensible et plus populaire et susceptibles d’intéresser également un grand public
Archives et bibliothèques municipales. Strasbourg : Archives de Strasbourg, 1935
Cela permet de bien distinguer la bibliothèque telle qu’elle a été conservée d’abord dans le bâtiment des Grandes Boucheries avant d’émigrer Porte de l’Hôpital avec les archives de Strasbourg et de déménager définitivement à la bibliothèque André Malraux.
Après plus de vingt années de labeur, la bibliothèque compte plus de 100 000 volumes et, à la fin de sa vie, Rodolphe Reuss lui légua ses propres collections.
Le couvent de Hohenbourg, érigé sur le Mont-Saint-Odile au VIIe siècle et détruit en 1546, a hébergé dans ses murs Herrade de Landsberg (1167/1176-1191/1195), femme très cultivée et mère-abbesse qui est à l’origine de l’Hortus Deliciarum (Le Jardin des Délices). Cet ouvrage, dont le titre est emprunté au Livre des Cantiques, a servi à l’édification des novices et chanoinesses. Après la fermeture du couvent, le manuscrit fut intégré au trésor épiscopal de Saverne avant d’être récupéré par la Bibliothèque du Temple-Neuf à la Révolution.
Cet ouvrage encyclopédique était composé de 342 folios et de 336 miniatures rassemblant 7 000 personnages. Il comportait quatre grandes sections : Ancien et Nouveau Testament, vie religieuse et Salut.
La qualité des textes, en latin et en allemand, ainsi que la richesse des illustrations, ont fait rapidement la réputation du manuscrit qui a été abondamment décrit par Engelhard en 1818. De nombreux calques ont été également réalisés.
Voici ce qu'en disait Rodolphe Reuss...
[Ce] manuscrit, remarquable bien plus encore par sa valeur artistique que par son contenu littéraire (c’est en somme un assez fantastique résumé de l’histoire profane et sacrée depuis la création jusqu’à la fin du monde, prose entremêlée de vers, espèce d’encyclopédie de tout le savoir religieux et mondain du XIIe siècle), était exhibé à tous les visiteurs de la bibliothèque, et plus d’une des charmantes miniatures dont il était rempli avait été clandestinement découpée jadis de ses feuillets. (…) [Il] était surtout, grâce à ses innombrables dessins, une mine précieuse de renseignements pour l’histoire de la civilisation au XIIe siècle.
REUSS Rodolphe, « Les bibliothèques publiques de Strasbourg incendiées dans la nuit du 24 août 1870 ». In Chronique du Journal général de l’imprimerie et de la librairie, 61e année, 2e série, N°3, 20 janvier 1872.
Médiathèque André Malraux - Strasbourg (A.11.857)
L’échelle qui conduit au ciel
Hortus deliciarum, Herrade de Landsberg, XIIe siècle
© Archives de Strasbourg (cote non précisée)
Image interactive (voir aide)
C’est grâce aux calques et au terme d’un véritable travail de bénédictin qu’a pu être reconstitué environ 70% de cet ouvrage, qui constitue un témoignage d’une richesse exceptionnelle sur la conception de la religion et de la vie quotidienne au XIIe siècle.
En témoigne cette planche représentant l'échelle qui conduit au ciel. Elle mesure environ 53 cm sur 37 cm.
Le dessin illustre la difficulté des hommes à atteindre le ciel car leur existence est pavée de tentations qui les conduisent à leur chute. En haut à gauche apparaît le diable, omniprésent dans la foi médiévale. Personnage sombre et hideux, armé de son arc, il guette les âmes.
La crainte du démon démontre le côté naïf des croyances de l’époque mais doit aussi amener les fidèles à une vie exemplaire.
La traduction française du texte figurant en haut à gauche de la planche précise :
Cette échelle signifie l’ascension des vertus et le religieux exercice de la sainteté, qui permettent d’obtenir la couronne de la vie éternelle. Cette échelle, beaucoup s’appliquent à la gravir, mais blessés par les flèches que lancent les diables, ils se désistent, séduits et tirés vers le bas par les soucis terrestres et leur concupiscence, ils tombent misérablement.
Le manuscrit fourmille de détails sur la vie quotidienne de la société de l’époque, avec sa façon de vivre, de travailler et même de combattre. Il conserve ainsi l'une des plus anciennes représentations du moulin à eau de notre région. Un dessin qui témoigne, à n'en pas douter, de la maîtrise d’une source d’énergie devenue alors indispensable.
En complément, nous vous proposons de vous reporter à l'étude détaillée de quelques planches de l'ouvrage, proposée par la bibliothèque alsatique du Crédit Mutuel. Il s'agit de la copie réalisée par Christian Maurice Engelhardt en 1818. Voir également la piste pédagogique réalisée par F. Fuchs, conseiller pédagogique musique, sur le site Histoire des arts du CRDP d'Alsace (Niveau : 1er degré).