Repères biographiques

Il naît dans le département du Mont-Tonnerre en Hesse rhénane, alors département français. De famille pauvre, il fait ses études au Gymnase protestant, puis au Séminaire protestant, enfin à la Faculté de Théologie. Naturalisé français en 1833, il reste fidèle à la tradition et à la culture germaniques. Nommé en 1847 pasteur à Saint-Thomas, il se signale par ses talents de prédicateur qui en font l’un des prédicateurs les plus célèbres de Strasbourg.

Professeur non titulaire en 1839, il devient titulaire en 1860.

En 1870, il est de ceux qui approuvent l'Annexion de l'Alsace au nouvel Empire allemand. En 1872, il est nommé professeur de théologie pratique à la nouvelle Université impériale et se spécialise dans l'histoire de l'Église, plus particulièrement celle de la Réformation à Strasbourg. Sur ces sujets, il publie de nombreux ouvrages dont certains en collaboration avec les professeur Cunitz et Édouard Reuss. Il enseigna jusqu’en 1873. Il lègue une grande partie de sa documentation à la nouvelle Bibliothèque Universitaire.

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Il fait ses études universitaires à Marbourg et à Berlin. Il enseigne à Strasbourg d'abord entre 1880 et 1883, puis à nouveau de 1895 à 1914 où il est en même temps directeur de l'Institut de Physique. Il étudie le rayonnement cathodique et invente le "tube de Braun", premier oscilloscope à rayons cathodiques. Il contribue grandement au rayonnement de la télégraphie sans fil. Avec H. Weber et Félix Klein, il veut créer une faculté technique à la KWU : Strasbourg lui paraissait le lieu tout désigné pour une telle initiative. Mais il rencontra l'hostilité des collègues conservateurs et celle des ingénieurs et des Ecoles supérieures techniques. Il fut élu recteur en 1905.

Par son travail de pionner en télégraphie sans fil, il partagea en 1909 le prix Nobel avec G. Marconi. En 1914, en raison de ses grandes compétences scientifiques,il fut envoyé aux États-Unis.

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Comme jeune professeur, il participe à l'association des Socialistes de la chaire. Il enseigna à l'université de Breslau puis vint à Strasbourg en 1882 où il contribua au rayonnement de l'enseignement des sciences politiques et économiques.

La crise de 1887, qui se traduisit par l'élection de quinze députés protestataires au Reichstag, fut à l'origine d'une grave crise au sein de l'université. Brentano quitta alors avec d'autres collègues, dont le physicien Kundt, l'université de Strasbourg. Il enseigna alors successivement dans les universités de Vienne, Leipzig et Munich.

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Après des études à l'Université de Berlin, il devient successivement Privatdozent puis professeur non titulaire à Berlin. En raison de ses origines juives, il ne peut obtenir en Vieille Allemagne un poste de professeur titulaire. Le fait que Strasbourg soit une université qui ne connaît pas l'antisémitisme le motive pour venir s'y installer en 1890 où il enseignera sans discontinuité jusqu'en 1913. Il contribua à la germanisation de la province par un enseignement apolitique et de haut niveau.

Son origine juive ne l'empêcha pas d'être élu en 1904 par ses pairs comme recteur, ce qui fut pour lui la cause d'une grande fierté. Il travailla beaucoup aux Monumenta Germaniae Historica, une œuvre considérable sur les sources de l'histoire médiévale. Il se déclara hostile de la création d'une chaire d'histoire d'Alsace. De tendance libérale, il fut membre du Strassburger Bürgerverein, un mouvement libéral. Avec son collègue von Calker, il fut le créateur de la Liberale Landesparteï. À partir de 1900, il milite pour un statut de neutralité de l'Alsace. Ses prises de position lui valurent d'être l'un des tout premiers professeurs à être expulsé vers l'Allemagne le 2 décembre 1918.

Sa fille Hélène épouse en 1912 Albert Schweitzer, auquel il vouait une grande admiration.

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Il fait des études de droit à Fribourg, Munich et Berlin. En 1896, il arrive à Strasbourg comme professeur titulaire, où il enseigne durant 24 ans le droit pénal. Il participe à la première tentative de la fondation d'un parti libéral. Président du Strassburger Bürgerverein, une association de libéraux de droite, il plaida au moment de la première guerre mondiale pour l'octroi de l'autonomie complète à l'Alsace-Lorraine.

Après la Grande Guerre, il poursuivit sa carrière à Munich jusqu’en 1928.

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D'abord Privatdozent à Munich puis professeur non titulaire à Königsberg, il arrive à Strasbourg en 1892. Spécialisé dans l'histoire de l'art médiéval, en particulier dans celle de la statuaire médiévale et Renaissance, il est l'auteur d'une imposante monographie sur la cathédrale de Strasbourg. Il dirigea pendant de nombreuses années l'Institut d'Histoire de l'art. Il est aussi l’auteur d’un inventaire des trésors d'art des communes d'Alsace.

Expulsé de Strasbourg le 6 février 1919, il poursuivit sa carrière à Tübingen.

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Études à Berlin et à Heidelberg. Il enseigne successivement à Heidelberg (1861) puis à Königsberg (1864). Invité à venir à Strasbourg fin 1871, il resta dans cette ville jusqu'en 1917. D'origine juive, il se convertit au protestantisme en 1898 et devient chanoine de Saint-Thomas. Il connut à Strasbourg une brillante carrière de juriste et fut considéré comme le plus grand juriste positiviste allemand et l'un des plus grands membres de la KWU. Il enseigne à la fois le droit public, le droit constitutionnel et le droit administratif. Son recueil sur le Schwabenspiegel (le miroir du droit), droit coutumier appliqué dans une partie de l'Alsace de l'Ancien Régime, est resté célèbre. Parallèlement à sa carrière universitaire, il mène une intense activité de praticien consultant. En 1911, il devient membre de la Chambre haute du Landtag.

De son vivant, un quai porta son nom, le Labandstade, aujourd'hui quai Rouget de Lisle.

Il reçut de l'empereur le titre d'Excellence et fut décoré de l'Ordre de la Couronne Royale de Première classe. Il repose au cimetière de Cronenbourg.

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Études de médecine à Breslau et Berlin. Il commence sa carrière comme assistant dans une clinique privée à Paris (1863-1869) puis durant la guerre de 1870 et médecin chef militaire allemand à Lunéville.

Nommé, dès fin 1871, à la KWU comme professeur non titulaire, il mène d'importants travaux de recherche sur le locaum. Il devient directeur de la clinique d'ophtalmologie. Son étude parue en 1908 sur l'opération du strabisme est considérée, rétrospectivement, comme la meilleure étude sur cette intervention oculaire. Il est l'auteur d'environ cinquante travaux cliniques et de recherches couvrant de nombreux domaines. Durant son long séjour à Strasbourg, il forma de nombreux élèves.

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Il fit ses études à l'université de Leipzig puis à celle de Berlin (peinture et archéologie grecques). En 1859-1860, il entreprend un voyage d'étude à Rome puis en Grèce.

Professeur à Kiel (1861), Greifswald (1862) puis à Tübingen (1865-1872), il choisit de venir à Strasbourg en 1872 où il fit le reste de toute sa carrière.

Il joua un rôle important dans le choix d'Otto Wart pour la construction du Palais universitaire en style Renaissance italienne. Il sut admirablement utiliser le cadre somptueux de l'aula pour y disposer une collection de moulages. Il dota la nouvelle université d'une riche bibliothèque spécialisée en archéologie classique ainsi que de grandes collections de photographies archéologiques.

Élu en 1881 recteur, il réussi à s'intégrer dans la société strasbourgeoise.

En 1891, il devient membre du chapitre Saint-Thomas.

Il est le père du pasteur Otto Michaelis, successivement pasteur au Temple Neuf et à Metz.

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Études d'histoire aux universités de Berlin et de Bonn, il devient professeur à l'université de Berlin en 1899 et est nommé à Strasbourg en 1901. Il partagea pendant quatre ans la direction de l'institut d'histoire moderne avec le catholique Spahn, ce qui fut à l'origine d'une crise politique. Malgré toute sa bonne volonté, il ne réussit pas à s'intégrer à la société strasbourgeoise.

Wir leben in Strassburg in einer Kolonie, hiess es unter uns Professoren (Nous vivons à Strasbourg comme dans une colonie ; c'est ce que nous disions entre professeurs). En 1905, il part pour l'université de Fribourg-en-Brisgau et termine sa carrière à Berlin.

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IIl fait ses études aux universités de Strasbourg, Halle et Göttingen. Très jeune, il est nommé professeur au Séminaire protestant ainsi qu'à la Faculté de théologie. Il enseigne l'exégèse de l'Ancien et du Nouveau Testament. Grand spécialiste de l'Ancien Testament, il écrit surtout en allemand, langue dans laquelle se donnaient les cours à l'époque de Napoléon III. En 1872, il accepte d'enseigner à la KWU. Avec ses collègues Cunitz et Baum, il s'attaque à l'édition de l'œuvre de Calvin. Son esprit ouvert et libéral lui permit d'intégrer les cultures française et allemande. Son fils Rodolphe fut conservateur de la bibliothèque municipale qu'il reconstitua après l'incendie d'août 1870.

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Il arrive à Strasbourg début 1872 comme assistant du grand physicien Kundt. Privatdozent en 1874, il devient professeur non titulaire à trente ans. Après une brève interruption, il revient à Strasbourg en 1876, où il reste trois ans. Avec Kundt, il étudie la théorie de la lumière, les phénomènes d'électricité et de magnétisme. Ne parvenant pas à devenir professeur titulaire à Strasbourg, il quitte cette ville pour l'université de Giessen en 1879. Son étude sur les rayons X lui valut, en 1901, le prix Nobel.

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Durant sa carrière, il exerça des fonctions multiples, d'abord comme ministre des Affaires Étrangères du Grand duché de Bade entre 1861 et 1865, puis comme député au Reichstag, de 1871 à 1873. En 1872, Bismarck lui confia la mission très délicate de mettre sur pied l'université impériale et de recruter les professeurs, mission d'ont il s'acquitta avec une grande habilité, en tentant d'attirer à Strasbourg les universitaires allemands les plus prestigieux. Il fut aussi l'un des principaux conseillers du Prince impérial Frédéric-Guillaume, futur Frédéric III. Si celui-ci n'avait pas été emporté par la maladie, il serait sans doute devenu chancelier.

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Après des études de médecine à Bonn, à Wurtzbourg et Berlin, il entreprit un grand voyage d'étude qui le mena successivement à Vienne, Rome et Paris. En 1858, il devient premier assistant à l'institut d'anatomopathologie à l’Institut de la Charité de Berlin. En 1864, il est nommé professeur titulaire dans cette discipline à l'université de Königsberg. Il fut professeur à Strasbourg à partir de 1872 où il créa et dirigea l'Institut d'anatomie pathologique à partir de 1906. Sous sa direction, celui-ci devint un des centres les plus importants en Europe. Il prit une part importante à l’organisation de l’organisation de l’hôpital. Sa renommée lui valut d'être élu à trois reprises recteur (1883, 1884, 1885). Il donna un cours public d'histoire de la médecine entre 1872 et 1878. Ses principales recherches et découvertes portent sur le tissu conjonctif, l’'hématologie angéiologie et la neuropathologie.

Un buste en son honneur fut érigé dans la cour de l’Institut d’anatomie de l'Hôpital civil.

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Arrivé en 1888 à Strasbourg, il fut le deuxième titulaire de la chaire d'égyptologie. Il est le spécialiste du démotique, langue populaire égyptienne, et acquit une renommée internationale. Nous lui devons la création du petit musée d'égyptologie qui se trouve toujours au sous-sol du Palais universitaire. De religion juive, il se convertit au protestantisme en 1912.

Après 1918, il poursuivit sa carrière à Heidelberg et à Munich.

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Études à Heidelberg, à Leipzig et à Königsberg où il obtient son doctorat en 1863. Il occupe de nombreux postes, successivement à Heidelberg, Königsberg et Göttingen. Il arrive à Strasbourg en 1895 où il publie de nombreux travaux sur l’algèbre. Mais il ne réussit pas, à sa grande déception, à créer à l’intérieur de l’Université impériale une faculté technique.

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