Par Nicolas Schreck
Publié le à définir
Comme les autres territoires de la France, l’Alsace connaît depuis 1945 une explosion scolaire (Louis Cros).
Ce phénomène permet l’accès aux études secondaires de classes d’âges de plus en plus nombreuses, produit d’une démocratisation scolaire et de la mise en œuvre d’une politique nationale favorable à une élévation du niveau d’études de la jeunesse.
1945 | 1950 | 1960 | 1968 | 1988 | 1998 | 2008 | |
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Maternelle et École élémentaire | 4 535 000 | 4 460 000 | 6 153 000 | 7 016 000 | 6 680 000 | 6 337 000 | 6 647 000 |
Lycée - collège et Cours complémentaires | 310 000 | 357 000 | 738 000 | 4 192 000 | 5 379 000 | 5 354 000 | 5 662 000 |
Université et enseignement supérieur | 28 600 | 33 500 | 61 400 | 612 000 | 1 219 000 | 1 752 000 | 2 228 000 |
D'ap. PROST Antoine. L’enseignement en France, 1800-1967. Paris : Armand Colin, 1968, p. 460-461.
PROST Antoine. « L’histoire du système éducatif français ». In MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE. Les chiffres clés de l'enseignement supérieur [en ligne] 2012. Disponible sur : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr.
TOULEMONDE Bernard (dir.). Le système éducatif français, La documentation française, 2006, p. 11.
2002 | 2010 | |
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1er degré | 184 451 | 178 152 |
2nd degré | 152 416 | 148 639 |
Post-baccalauréat | 7 934 | 7 917 |
Apprentis (établissements privés et publics) | 12 907 | 15 041 |
RECTORAT DE L’ACADÉMIE DE STRASBOURG. Année scolaire 2010-2011 et rentrée 2011, Strasbourg, 2011, p. 4.
Avec l'aimable accord de la MAERI (Mission Académique à l'Enseignement Régional et International).
Comprendre l’évolution des publics scolaires nécessite de tenir compte de quatre éléments :
La population alsacienne connaît depuis 1945 une croissance démographique plus importante que la moyenne des régions françaises, avec + 0.7 % / an en moyenne. Cette croissance contribue à étoffer jusqu’au début des années 2000 les effectifs des publics scolaires.
1945 | 1955 | 1960 | 1962 | |
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Taux | 20,5 % | 38,5 % | 46,4 % | 55 % |
DELORD Michel. Note technique sur la « massification ». [En ligne] 12 septembre 2004, p. 2. Disponible sur : www.michel.delord.free.fr/
Avec l'aimable accord de l'auteur.
Proportion | ||
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Classe de 6e | En lycée (petites classes des lycées) | 27 % |
En CEG (Collège d'Enseignement Général) | 28 % | |
Elèves non entrés en 6e | 45 % |
DELORD Michel. Note technique sur la « massification ». [En ligne] 12 septembre 2004, p. 2. Disponible sur : www.michel.delord.free.fr/
Avec l'aimable accord de l'auteur.
En fait, la France connaissait une inégalité dans l’accès aux études secondaires, exprimée parfaitement par P. Bourdieu et J.-Cl. Passeron dans Les héritiers. L’orientation, exception faite pour un petit nombre d’élèves particulièrement méritants, était fonction de l’appartenance sociale, les exercices demandés permettant de reproduire les inégalités en les légitimant (Bourdieu).
Depuis 1975, on assiste à une accentuation des évolutions : généralisation d’une scolarité au second cycle secondaire (avec le baccalauréat et l’objectif ambitieux des 80 % d’une classe d’âge au Bac énoncé en 1985), diversification des baccalauréats (baccalauréat technologiques depuis 1965, baccalauréats professionnels depuis 1987), recentrage sur un petit nombre de diplômes, explosion de l’ensemble de l’enseignement technologique, à tous les degrés de ses diplômes du CAP/BEP aux baccalauréats, au DUT et aux diplômes d’ingénieurs.
Depuis les années 1980, l’école lutte contre les inégalités : en refusant une sélection qui se ferait par l’orientation et par le redoublement, par une politique d’égalité des chances, par des politiques menées contre les discriminations, en particulier Filles-Garçons.
La scolarisation des 15-24 ans est inférieure à la moyenne nationale (en 1999 les départements alsaciens étaient à la 83e et 96e place nationale)… S’y ajoute historiquement un accueil plus limité des enfants de 2 ans dans les écoles (taux de scolarisation des enfants de deux ans dans les écoles, Bas-Rhin 21 %, dans le Haut-Rhin 6 % en 2002-2003), ainsi qu’une sortie prématurée du système scolaire (document 5) et l’importance de l’orientation vers les filières professionnelles et technologiques (document 6).
Cette orientation valorise en particulier les filières industrielles (avec les STI) et les formations par l’apprentissage.
La poursuite des études est équivalente au reste du territoire national. Cette évolution est liée en partie à l’objectif de conduire 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur.
Alsace | Moyenne des autres régions de France | |
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Niveau VI et Vbis | 5,4 % | 6,4 % |
Niveau V | 29,7 % | 25,5 % |
INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION NATIONALE - INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATION DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE. Évaluation de l’enseignement dans l’académie de Strasbourg, octobre 2006.
Seconde générale et technologique | Seconde professionnelle et CAP | Total | |
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Bas-Rhin | 57,2 % | 23,7 % | 80,9 % |
Haut-Rhin | 53 % | 25,3 % | 78,3 % |
Académie | 55,4 % | 24,4 % | 79,8 % |
France | 59,1 % | 23,8 % | 82,9 % |
INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION NATIONALE - INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATION DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE. Évaluation de l’enseignement dans l’académie de Strasbourg, octobre 2006, p. 38.
Enfin, le privé, bien que solidement implanté en Alsace au travers d’un réseau ancien d’établissements, aux identités fortes, ne représente qu’un effectif limité d’élèves.
2002 | 2010 | |
---|---|---|
1er degré | 184 451 | 178 152 |
2nd degré | 152 416 | 148 639 |
Post-bac | 7 934 | 7 917 |
Apprentis | 12 907 | 15 041 |
Cette extension est justifiée par le constat que la formation dispensée par l’Ecole primaire n’est plus suffisante pour une intégration professionnelle, une maîtrise des techniques, une promotion des élèves dans une société elle-même en évolution technologique. Cette évolution est renforcée par le souhait de voir le niveau d’éducation être élevé pour le plus grand nombre.
Dates | Étapes majeures |
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1882 | L’obligation scolaire est fixée de 6 à 13 ans. |
1936 | L’obligation scolaire passe à 14 ans. |
1959 | Projet Langevin-Wallon. |
1959 | L'obligation scolaire est passée à 16 ans. Les Cours complémentaires deviennent des collèges d’enseignement général (CEG). |
1959 | Même si on maintient deux familles d’établissements secondaires, avec les premiers cycles des lycées et les Cours complémentaires, l’État fédère les publics scolaires en donnant naissance à un cycle d’observation de deux ans, en Sixième et Cinquième (1959), puis en l’étendant aux classes de Quatrième et Troisième (1963). De fait, on retrouve en un même établissement les deux écoles secondaires, les Collèges d’enseignement secondaire (CES, héritiers des lycées) et les Collège d’enseignement général (CEG, issus des CC). |
1963 | Projet Fouchet-Capelle donnant naissance au Collège d’Enseignement secondaire (CES). Mise en place dans les collèges de l’orientation. |
1968 | Suppression du latin en classe de Sixième. La différence entre les deux types de collèges disparaît. |
1975 | Unification au sein du Collège Unique (uniformisation des structures des deux collèges, hétérogénéité des classes, tronc commun, uniformisation du personnel avec recrutement unique des certifiés et d’agrégés à partir de 1987). |
1981-1984 | Première rénovation des collèges : lutter contre l’échec scolaire et la ségrégation scolaire (rapport Legrand). Les principales décisions sont la pédagogie différenciée, l’autonomie des collèges, la révision des contenus scolaires, le recentrage autour d’un noyau commun des connaissances… |
1980-1990ies | Des années 1980 à la fin des années 1990 suivent une série de plans de rénovation des collèges : collèges de la réussite (1985), le collège pour chacun (1994), le collège de l’an 2000 (1998)… |
Compilation de diverses sources.
Ce volontarisme est également fonction d’une prise en compte de l’évolution des besoins économiques, avec une volonté de répondre à la demande en termes d’emplois de cadres, de techniciens et de personnels formés du tertiaire.
Elle possède pourtant ses revers : l'ampleur de l’échec scolaire (avec 25 % des élèves qui quittaient le collège en classe de Cinquième), la réorientation précoce, les redoublements massifs… En outre, les équipes des collèges restaient impuissantes dans leur lutte contre l’échec scolaire, ne pouvant pendant longtemps pas ou peu modifier le tronc commun des enseignements au profit d’une diversification des enseignements… Le collège devient une durée de scolarité où les élèves moyens tentent d’échapper au triage annuel.
Contrairement aux intentions qui avaient présidé à sa création, le collège unique n’est pas l’instrument d’une démocratisation, mais un filtre efficace qui réserve en fait aux élèves originaires des milieux sociaux favorisés une place privilégiée dans les filières les plus prestigieuses du système scolaire au lycée.
PROST Antoine. Regards historiques sur l’éducation, XIXe – XXe siècle. Paris : Belin, 2006, p. 108.
La logique et l'équité exigent que les divers échelons de l'enseignement répondent à des niveaux de développement, puis à des spécialisations d'aptitudes et non à des catégories sociales. C'est pourquoi, dans la structure nouvelle, l'enseignement présentera des degrés progressifs correspondant à des niveaux de développement et auxquels tous les enfants devront successivement accéder.
L'enseignement du 1er degré sera obligatoire pour tous les enfants de 11 à 18 ans et comprendra trois cycles successifs. Le 1er cycle concernera tous les enfants de 3 à 11 ans, l'âge de l'obligation scolaire demeurant fixé à 6 ans. Pendant cette période, tous les enfants recevront un enseignement adapté à leur développement mental et susceptible de répondre à leurs besoins immédiats. Le rôle principal du 1er cycle sera de mettre l'enfant en possession des techniques de base qui lui permettront de comprendre et de se faire comprendre, l'étude du milieu physique et humain lui permettant de se situer dans l'espace et dans le temps.
À la fin de cette première étape, tous les enfants entreront obligatoirement dans les établissements du 2e cycle puis du 3e cycle. Ils y resteront jusqu'à 18 ans. L'obligation scolaire devra donc être prolongée de 4 années. Le 2e cycle (de 11 à 15 ans) sera une période d'orientation. Tout en assurant l'acquisition d'un complément indispensable de connaissances générales, il sera consacré à une observation méthodique des enfants pour déceler leurs aptitudes et permettre leur orientation. Le 3e cycle (de 15 à 18 ans) sera la période de détermination, il sera consacré à la formation du citoyen et du travailleur. Les élèves aptes à recevoir l'enseignement universitaire bénéficieront d'une formation théorique adaptée. Pour les autres, la culture générale se poursuivra en rapport avec une culture spécialisée orientée vers la profession, de sorte que les jeunes gens qui seraient désignés par leurs aptitudes pour l'exercice d'un métier seront aptes à la fin du 3e cycle à entrer dans la vie professionnelle. L'enseignement du 3e cycle, en raison du rôle fondamental qu'il est appelé à jouer dans l'affectation sociale et l'utilisation des aptitudes, devra présenter une grande souplesse, une grande diversité, afin d'offrir des combinaisons d'études, des groupements de disciplines adaptées aux diverses catégories d'esprits.
À la fin du 1er degré et au-delà de la limite de l'obligation scolaire (18 ans), un second degré d'enseignement s'ouvrira à ceux, et à ceux-là seulement, qui se seront révélés capables d'en profiter. Elargi et diversifié, il orientera les étudiants vers des spécialisations de plus en plus définies, dans toutes les catégories d'aptitudes et d'activités. Les études supérieures techniques y trouveront place au même titre que les études littéraires, scientifiques et artistiques. L'un des rôles importants de cet enseignement supérieur sera d’assurer la formation des maîtres à tous les degrés. Des instituts hautement spécialisés s'ouvriront ensuite aux chercheurs de toutes catégories.
La seconde conséquence importante des principes directeurs de la réforme de l'enseignement est la nécessité de prévoir tout un ensemble de mesures de justice sociale, dont l'absence serait la négation de toute réforme.
En premier lieu, l'enseignement public doit être gratuit à tous les degrés. La gratuité s'impose comme le complément logique de l'obligation scolaire. La prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans entraîne la gratuité de l'enseignement aux 3 cycles du 1er degré. Mais il est indispensable, si chacun doit occuper la place où il est susceptible de rendre le plus de services, que le recrutement de l'enseignement supérieur soit déterminé par les aptitudes et non par le rang social ou le niveau de fortune. Pour s'ouvrir à tous ceux qui en peuvent bénéficier, l'enseignement supérieur doit, lui aussi, être gratuit.
Le plan Langevin-Wallon [En ligne].
Voir l'intégralité du texte sur le site Vie-publique.fr.
Les effectifs du collège ont tendance à se réduire depuis dix ans, conséquence certes du comportement démographique, mais aussi d’une baisse du taux de redoublement.
On peut expliquer ces aspects par une tradition alsacienne, qui fait qu’en Alsace, la Seconde générale est moins choisie, au bénéfice d’une affectation plus massive en apprentissage, en lycée professionnel. Mais il est également possible de voir les lycées comme un degré d’enseignement qui est resté sélectif, puisque seuls 65 % d’une classe d’âge atteignaient en 2005 le niveau baccalauréat des voies générale et technologiques (voir avis de l’Inspection générale, document 11). En outre, la déscolarisation en Alsace est souvent précoce.
L’accès en classe de seconde est plutôt malthusien ; l’accès en première aussi. La conséquence la plus visible est que l’Alsace présente l’un des plus faibles taux de scolarisation des jeunes de 16 à 19 ans, ainsi qu’un taux d’accès au baccalauréat nettement plus faible qu’ailleurs : il stagne à 59 %. La proportion de bacheliers dans une génération est l’une des plus faibles de France. […] Tout se passe comme si, au lycée d’enseignement général et technologique, le système scolaire en Alsace aggravait les écarts sociaux au lieu de contribuer à les réduire.
INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION NATIONALE - INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATION DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE. Évaluation de l’enseignement dans l’académie de Strasbourg, octobre 2006, p. 96.
En Alsace | En France | |
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Les effectifs : | ||
De bacheliers généraux | 8 089 | |
De bacheliers technologiques | 3 856 | |
De bacheliers professionnels | 3 520 | |
Taux de réussite | 89,6 % | 86,2 % |
Proportion d’une génération ayant le baccalauréat | 64,3 % | 65,6 % |
Proportion de bacheliers qui s’inscrivent dans des études supérieures | 70,6 % | 74,5 % |
LEFÈBVRE Olivier (dir). Atlas régional. Effectifs d’étudiants en 2009-2010. Paris : Ministère de l’enseignement supérieur - Sous-direction des systèmes d'information et études statistiques, 2011, p. 33.
Voir le document en ligne : se reporter également à la carte décrivant les effectifs d'étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur en 2009-2010 (p. 35).
Les étudiants s’orientent vers un enseignement supérieur qui privilégie généralement les filières courtes, de baccalauréat plus deux.
2004 | |
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Taux de poursuite d’études | Filière S : 85 % Filière Es : 79 % Filière L : 84 % Filières technologiques : 66 % |
Formations universitaires longues | 40 % |
Formations courtes « professionnalisantes » | 25 % |
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE.
Les sites des universités se répartissent le long de l’axe construit par les aires urbaines, d’Haguenau à Strasbourg, de Sélestat à Colmar et Mulhouse. Deux aires principales se dégagent, celle de l’Université de Strasbourg (UDS), sur ses divers sites (42 243 étudiants), celle de l’Université de Haute Alsace (UHA), avec une répartition principale entre Mulhouse (6086) et Colmar (1775).
Le début des études, en L1, L2 et L3, malgré les multiples politiques entreprises pour accompagner, tutorer les étudiants, demeure un temps d’incertitudes : d’abord, vis-à-vis des orientations offertes, qui ne correspondent pas toujours aux premier vœux d’orientation des lycéens, mais aussi par rapport à l’important taux d’échec.
Cette désaffection est connue par toutes les facultés tout au long des enseignements de l’année universitaire, témoignant d’abandons, mais aussi d’une déperdition et de diverses défaillances d’étudiants…
Une étude de la défaillance des étudiants à l’université Marc Bloch montre qu’elle touche à 72 % les bacheliers issus des filières professionnelles, à 65 % les bacheliers des filières technologiques, à 37 % ceux des baccalauréats généraux.
Il est dès lors difficile de mesurer le rendement pédagogique des universités par rapport à des étudiants soit totalement absents soit à la présence très aléatoire ; dans la première année de lettres modernes de Marc Bloch, le résultat est médiocre si l’on rapporte le nombre d’admis en L1 (133 étudiants) au nombre d’inscrits administratifs (249), mais il est excellent si l’on rapporte le nombre d’admis au nombre de présents à l’ensemble des épreuves (80% de réussite) […]
Les résultats au L1 sont extrêmement marqués par la scolarité d’origine des étudiants, dans l’ensemble des universités ; le taux de réussite des quelques 120 bacheliers professionnels, bon an mal an, qui s’inscrivent dans les filières généralistes de l’université de Haute Alsace, est compris entre 0 et 1%, et le taux de passage en seconde année des bacheliers STT inscrits en AES ou droit ne dépasse jamais 20% ; les résultats sont du même ordre dans les universités strasbourgeoises qui, proportionnellement, accueillent cependant nettement moins de bacheliers professionnels que l’UHA.
INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION NATIONALE - INSPECTION GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATION DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE. Évaluation de l’enseignement dans l’académie de Strasbourg, octobre 2006, p 97-98.