Retour à Histoire en images 1
Sous la direction de Marie-Georges Brun,
avec les compléments d'Aude Dulat-Gravier et d'Elsa Dongois
Toute ouverture ménagée dans une construction ainsi que son encadrement (fenêtre, porte)
Baie ouverte qui ne présente ni remplage ni menuiserie (grande arcade)
Rangée de balustres, c'est-à-dire de petites colonnettes
Cet élément décoratif peut se trouver à l'extérieur devant une claire-voie ou un pignon ou à l'intérieur le long des tribunes ou pour orner les croisillons.
Élément architectural décoratif
La bande lombarde est un élément architectural décoratif sans doute créé par les compagnons bâtisseurs d’Italie du nord (Lombardie), caractéristique du premier art roman méridional, et par la suite de l’art roman rhénan.
La bande lombarde couvre l’extérieur des édifices romans. Elle est composée de pilastres de faible saillie ou lésènes et reliés à leur sommet par une frise d'arcatures en plein-cintre, elle aussi en saillie. Elle est très fréquente sur les murs des façades, des tours et des absides.
À l’origine, la bande lombarde joue un rôle architectonique : elle doit conférer de la rigidité au mur, le raidir (alors que le contrefort à un rôle de soutien). Mais par leur léger relief et leur simplicité, les bandes lombardes sont surtout un élément de décoration.
Moulure peu saillante, plate et haute
Édifice cultuel où l’on confère le sacrement du baptême
Le baptistère est le lieu où se pratique le baptême. Il abrite initialement une petite piscine appelée cuve baptismale (pour les immersions complètes). À l'origine, il est construit à côté de l’église et forme un édifice autonome. Avec le temps, il est intégré dans l’église sous forme de chapelle abritant les fonds baptismaux.
Planchettes que l'on pose comme des tuiles plates pour couvrir une surface
Rectangulaire
Nef secondaire parallèle à la nef principale d’une église
Le bas-côté est la partie parallèle à la nef centrale qui, dans une église de type basilical, se situe de part et d’autre de celle-ci. Elle en est généralement séparée par de grandes arcades, plus rarement par une colonnade. Dans l’architecture romane, les bas-côtés jouent un rôle essentiel : ils contrebutent la nef centrale et concourent à l’équilibre de l’ensemble. Ils sont généralement voûtés d’arêtes et sont moins hauts (environ de moitié) que la nef centrale. Ils peuvent être surmonté d’un étage, les tribunes. Dans ces cas, on les désigne plutôt sous le nom de collatéraux.
Dans les édifices importants, les transepts comportent eux aussi des bas-côtés (Sainte-Foy de Conques, Saint Jacques de Compostelle), et la nef elle-même peut comporter des doubles bas-côtés (Cluny III, Saint Jacques de Compostelle).
Pied d'un support (colonne, pilier ou pilastre)
La base répartit la charge verticale provenant de la colonne vers le sol.
Édifice religieux construit selon un ancien plan romain
Grec : Palais royal.).
Les chrétiens transforment la basilique en édifice cultuel en reprenant le thème paléochrétien très fort du Jugement Dernier. Ils placent l’entrée sur la façade faisant face à l’abside sanctifiée (mosaïque du Pantocrator), et y ajoutent plus tardivement le transept, symbolisant la traverse de la croix du Christ… D’où la structure en plan basilical , par opposition au plan centré ou en croix grecque, très en vogue dans l’empire romain d’Orient.
La basilique et le type de sanctuaire le plus fréquemment utilisé par l’Occident chrétien : à l’époque carolingienne et ottonienne (IXe – Xe), elle est couverte d’un plafond de charpente, puis progressivement d’une voûte de pierres (époque préromane puis romane).
Le terme basilique désigne aussi un titre honorifique accordé par le pape à une église attirant de nombreux fidèles en pèlerinage, et dont le prêtre desservant porte le titre de recteur (basiliques de Marienthal, de Thierenbach, du Mont-Sainte-Odile, du Sacré-Cœur à Lutterbach).
Sculpture de faible saillie
On appelle bas-relief un type de sculpture ou de modelage en faible relief, se détachant faiblement du fond, ce fond étant constitué en général d’une plaque de matériau (marbre, pierre, bronze, bois…). Le bas relief s’oppose à la ronde-bosse, type de sculpture ou le sujet est totalement indépendant d’un fond quelconque. Entre les deux types, se situe le haut-relief ou demi-ronde-bosse.
Zone enceinte par une fortification
Initialement, il s'agissait de la zone enceinte par une fortification castrale. Les premiers châteaux forts médiévaux étaient constitués sur le modèle motte/basse-cour, comme par exemple à Schoenau.
Plus tard, avec l'apparition de châteaux forts concentriques, le terme fut appliqué à la cour extérieure, utilisée par les petites gens et les animaux, les notables utilisant alors la haute-cour (Ortenbourg, Hohlandsbourg).
Par opposition, la haute-cour, entourée de la véritable enceinte, comprend le donjon, le logis du seigneur la chapelle, les réserves et tout le système défensif militaire, exclusivement réservé au seigneur, aux chevaliers et aux défenseurs.
Toit à deux pentes entre deux pignons découverts
Type de voûte, destiné à couvrir un édifice
Il existe deux types de voûtes en berceau :
Voûte en berceau dont les murs de support tracent deux circonférences concentriques
All. Tuile à queue de castor
Expression allemande. Voir l'entrée tuile à queue de castor.
Ce terme désigne une tuile plate arrondie à son extrémité, ressemblant à une queue de castor. Cette tuile ne remplace la tuile canal (tuile ronde ou méditerranéenne) qu’à la fin du Moyen Âge. Elle est une variante de la tuile plate, mais bien plus grande, et domine dans les pays germaniques.
Moulure ornementale
Cette moulure est faite de petits cylindres tronçonnés en fractions égales.
Maçonnerie de pierres brutes noyées dans du mortier
Saillie sur une pierre de taille
En architecture, le bossage est une technique de construction d’ouvrages utilisant des pierres taillées de manière à faire saillie sur les murs. Ces saillies peuvent avoir une fonction décorative, comme par exemple dans certains palais toscans de la Renaissance (palazzo Pitti de Florence), ou une fonction militaire : les pierres à bossage empêchent en effet des projectiles de frapper le mur perpendiculairement et réduisent l’effet d’impact. Ainsi de nombreux donjons sont construits en bossage. Cette technique est apparue dès le IVe siècle avant notre ère en réponse à l’usage des catapultes.
Moulures en forme de cordon
Rempart extérieur
De l'allemand Bollwerk. Terme désignant un rempart extérieur, généralement en terre.
Les boulevards se multiplient avec le développement de l’artillerie, d’abord pour protéger le bas des courtines existantes, puis pour recevoir l’artillerie.
Obernai, Ensisheim, Châtenois possèdent, en sus de leurs remparts en pierre, des boulevards. Ceux-ci se multiplient avec le développement de l’artillerie, d’abord pour protéger le bas des courtines existantes, puis pour recevoir l’artillerie.
Moitié d'ogive, comprise entre un point d'appui et la clef de voûte
Chacune des parties du transept de chaque côté de la croisée
On les distingue en bras nord et sud lorsque l’église est orientée.
Petite construction défensive
Petite construction en encorbellement sur le mur d'un ouvrage défensif, au-dessus de l'accès d'un château-fort et muni d'archères ou de meurtrières ainsi que de machicoulis, ces derniers permettant de défendre la base de la muraille ou la porte située en-dessous.
Pierre artificielle d'argile moulée et cuite
En Germanie du nord, la brique sera beaucoup utilisée pour la construction des édifices gothiques, donnant naissance à un style propre.
All. Petit château
Exemple : Breuschwickersheim.