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Sous la direction de Marie-Georges Brun,
avec les compléments d'Aude Dulat-Gravier et d'Elsa Dongois
Jour ou ouverture circulaire, utilisé surtout dans l'architecture romane
Du latin oculus (œil). Son usage amplifié dans la décoration des façades donnera naissance à la rose gothique.
Nervure diagonale en pierre reliant deux points d'appui en passant par la clef de voûte
Parce que les ogives se croisent à la clef, la voûte qu'elles supportent est appelée voûte sur croisée d'ogives. C’est le rôle des ogives que de transmettre l’essentiel du poids de la voûte en des points déterminés et permettent ainsi à la croisée d'ogives d'atteindre une portée (jusqu'à vingt mètres) que les voûtes d'arêtes romanes n'avaient jamais pu se permettre (dix mètres seulement). Contrairement aux doubleaux et aux formerets d'une croisée d'ogives, les ogives sont le plus souvent des arcs en plein cintre.
Habitat fortifié préromain, généralement en hauteur
Personnage représenté dans l'attitude de la prière, souvent dans le cadre d'une sculpture funéraire
Édifice religieux destiné à la prière, petite chapelle
Ensemble de règles architecturales
En architecture, l’ordre est un ensemble de règles qui détermine les proportions, les formes et l'ornementation de tout édifice, particulièrement son élévation : ces règles de construction et d’harmonie concernent essentiellement les colonnes, les piliers et autres supports, ainsi que les entablements et la couverture (fronton).
Ainsi l’Égypte pharaonique créé six ordres : le palmiforme, le proto-dorique, le lotiforme, le papyriforme, le campaniforme, l’hathorique. Les Grecs créent les trois grands ordres classiques : le dorique, l’ionique et le corinthien ; les Romains y ajoutent l’ordre toscan et l’ordre composite. L’art médiéval, principalement roman, mais aussi l’art de la Renaissance cherchent leurs modèles dans les ordres classiques gréco-romains.
Avancée en encorbellement sur une façade
Avancée en encorbellement aménagée sur un ou plusieurs niveaux d'une façade. Il peut épouser différents aspects et formes (à deux, trois ou quatre faces) et être surmonté d'un toit ou d'une petite terrasse avec garde-corps.
L’oriel est un élément décoratif de la façade, mais permet aussi de mieux éclairer et chauffer la pièce qu’il orne, ainsi que de mieux apercevoir ce qui se passe dans la rue…
L'avantage de ce type de construction, en dehors de l'originalité artistique de la façade du bâtiment, est de pouvoir jouir d'un peu plus de clarté et de chaleur solaire, en plus d'une meilleure vue sur la rue (sa fonction militaire initiale).
Période historique et école artistique
Époque et arts relatifs à la dynastie qui règne en Allemagne de 919 à 1024 à l'extinction de la maison carolingienne, particulièrement avec Otton le Grand (936 – 973), fondateur du Saint-Empire romain germanique (962), Otton II (967 – 983) et Otton III.
La puissance des Otton permet un renouveau culturel très important, s’inspirant à la fois de la renaissance carolingienne et de la culture byzantine, est s’appuyant sur l’ordre naissant de Cluny.
L’architecture ottonienne est notamment marquée par la présence de deux chevets symétriques où tours et clochers sont placés à l'extérieur des édifices afin d'accentuer la taille du bâtiment et la puissance des deux chevets (Saint Michel d’Hildesheim, saint Cyriaque de Gernrode…) En Alsace, l’architecture ottonienne a laissé de nombreuses traces : l’église d’Ottmarsheim et le tétraconque d’Avolsheim à pan centré, l’abbatiale d’Eschau, la cathédrale ottonienne de Strasbourg dont subsiste la crypte…
Arc en fer à cheval
Arc dont la courbe dépasse celle du demi-cercle, le diamètre de l'arc étant plus large que l'espace entre les piliers qui le soutiennent. Il est typique de l’architecture musulmane.
Motif d'ornementation en forme d'œuf