Par Laure Balzano
Publié le 1er octobre 2010
Les divers documents ainsi que les commentaires de ce dossier ont pu être présentés grâce à un travail universitaire mené en 2002-2003.
C’est dans le cadre de ma maîtrise que j’ai été amenée à rencontrer, plus d’un demi-siècle après la fin de la guerre, une soixantaine de femmes alsaciennes incorporées de force entre 1941 et 1945 par le régime national-socialiste.
À ces témoignages, qui ont pu être oraux et/ou écrits, s’ajoute un travail de recherche qui a été mené dans les différentes archives publiques ou privées. Parmi les plus importantes en matière de documentation fournie, citons les Archives de Strasbourg, les Archives Départementales du Bas-Rhin (ADBR), les Archives municipales de Colmar et celles de l’Office National des Anciens combattants (ONAC). Différentes lectures sont ensuite venues compléter le travail entrepris.
La grande majorité des femmes interrogées sont haut-rhinoises, même si l’étude a été élargie à l’ensemble des femmes d’Alsace. Ce fait n’est pas lié à un choix personnel mais s’explique par les difficultés pour trouver trace des femmes anciennement incorporées de force et par l’aide essentielle de la présidente de l’association des incorporées de forces féminines du Haut-Rhin en 2002-2003, qui avait accepté de mettre son carnet d’adresse à ma disposition.
Un choix sélectif a par contre été volontairement opéré en ce qui concerne le cas des Mosellanes et des Luxembourgeoises, faute de temps suffisant dans le cadre de la maîtrise universitaire.
En complément, se reporter aux sources publiques et privées ainsi qu'à la bibliographie générale du dossier.