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Instituteurs et institutrices d’Alsace

Par Nicolas Schreck

Publié le à définir

Les difficiles dossiers du retour à la FranceRevenir au début du texte

Quatre préoccupations majeures existent au retour à la France :

Doc. 1. Tri des instituteurs alsaciens, entre délation et arbitraire

[L’instituteur*] aurait fait de la propagande pour l’emprunt de guerre. La preuve suivante est apportée : sa participation à une assemblée de propagande, réunie par le maire, pour l’emprunt de guerre. Il n’a pas pris la parole lors de cette réunion, mais il s’est réjoui des déclarations patriotiques des autres, qui eux-mêmes n’ont pas été poursuivis pour leur action. De plus, lors d’une excursion, ses élèves auraient porté le drapeau de l’Empire allemand.

* L’instituteur est révoqué, avant de poursuivre les autorités et d’être réintégré.

Revue scolaire, 1er février 1921, n°3, p. 42.

Doc. 2. Personnels de l’École Kléber à l’issue de la guerre

L’école Kléber est de construction récente et par conséquent d’une organisation et d’une installation modernes. Elle se compose de 18 salles de classe, d’une salle de chant, d’une grande salle de dessin inutilisée, de plusieurs pièces servant de salles de consultations pour les médecins scolaires. Au sous-sol ; il y a la salle de bains et des douches pour les élèves, avec buanderie, séchoir, un réfectoire avec cuisine et les chaudières du chauffage central.

L’établissement a été inauguré le 2 novembre 1909. […] Il comptait 12 classes. […] Pendant la guerre, le bâtiment servit souvent de cantonnement aux soldats et fut endommagé par des éclats d’obus.

Le changement de régime se fit sans heurt, grâce à la bonne volonté générale. Le personnel alsacien, doublé au début par un personnel de l’intérieur à cause de la difficulté de la langue, se mit au travail avec acharnement et fit des progrès si rapides qu’il était bientôt à même de remplir ses fonctions difficiles à la satisfaction générale. Un maître et une maîtresse d’origine allemande quittèrent le service. Une autre maîtresse d’origine allemande, fut maintenue en service jusqu’à l’automne 1923. L’administration la mit à la retraite après qu’elle eût obtenu sa naturalisation française. Plusieurs maîtres alsaciens ont fait, à l’intérieur, des stages de durée différente.

La méthode (d’enseignement) de l’intérieur est généralement employée.

Manuscrit de la Chronique de l’école Kléber, Mulhouse / Schul-Chronik für die Gemeinde, Mulhouse, 2 novembre 1909 - 15 juillet 1939.
Coll. Archives municipales de Mulhouse (R I 3).

Le document 2 présente une situation relativement apaisée : un retour à la France dans la joie, une réaffectation de l’édifice à sa fonction scolaire, l’acceptation d’un enseignement en langue française, une rupture pédagogique assumée (méthode directe), le maintien de bonnes relations entre les maîtres de nationalités différentes.

Un important travail de formation continue des maîtres permit d’éviter les tensions : enseignement à deux voix au sein des classes, cours de perfectionnement en français, conférences pédagogiques, utilisation des écoles normales comme des centres de perfectionnement dans la langue, stages organisés dans les départements de France au profit des maîtres alsaciens (avec logement en internat dans les Écoles normales), achats de livres…

Alors que trois à cinq maîtres quittent une école pour un stage trimestriel, un roulement est organisé en matin ou après-midi pour permettre à toutes les classes d’avoir un enseignement. À partir de décembre 1920, un cours de français est ajouté, sur une demi-journée, en mardi, pour les maîtres qui continuent à éprouver des difficultés.

Les instituteurs se structurent autour de revendicationsRevenir au début du texte

Les différences de rétributions entre deux types de maîtres

La première difficulté tient aux différences de rétributions entre les deux types de maîtres.

Alors que les traitements étaient payés par les communes puis remboursés, on assiste à un basculement de la rétribution directement prise en charge par l’État… En outre, en des temps de reconstructions, d’importantes difficultés budgétaires apparaissent au niveau des communes, en partie sur le traitement des maîtres : refus de recruter des maîtres de plus de 30 ans à Strasbourg, pour éviter le paiement de divers compléments, spéculation sur l’emploi des Sœurs qui permettent d’économiser une fraction du traitement, tensions permanentes entre les municipalités et l’État à propos d’impayés ou de retards…

Les tensions les plus vives opposent les deux types de maîtres, ceux du cadre local dénonçant la rétribution de ceux du cadre général.

Doc. 3. Traitement des maîtres
Cadre local (1) Cadre général
Effectifs :
  • 1920
  • 1922
  • 3 845
  • 3 437
  • 1 669
  • 2 010
Traitement de base 1 500 frcs. Entre 1 500 et 2 500 frcs.
Indemnités Un supplément d’ancienneté Indemnités compensatoires pour être établi en Alsace
Des suppléments locaux Indemnités journalières (de 6 à 10 francs par jour), indemnité de fonction (de 3 à 15 francs), indemnité de charge de famille
Indemnité de logement Gratuité du logement ou indemnité de logement
Indemnités locales bénévoles ou appelées encore différentielles, en fonction des fonctions des personnels Indemnités locales bénévoles ou appelées encore différentielles, en fonction des fonctions des personnels
Indemnité compensatoire, à partir de 1923 Indemnité compensatoire, qui évite les effets de l’inflation (2)

En gris, les indemnités à prendre en charge par les villes.
(1) Fixé par les lois de l’Empire du 31 mars 1873, du 17 mai 1907 et les lois d’Alsace-Lorraine du 23 décembre 1873 et du 15 novembre 1909.
(2) Et les lois d’Alsace-Lorraine du L’ensemble des indemnités s’établit à 3 650 francs (1919).

Les dispositions du cadre local sont favorables au niveau des prestations (pensions, veuvage, maladie), mais le traitement est inférieur aux instituteurs du cadre national, d’autant que ceux-ci obtiennent en plus des revalorisations (en particulier du 6 octobre 1919) et des indemnités de mission en Alsace. Le 24 janvier 1920, un alignement salarial des instituteurs fut accordé, rétribuant en outre de manière identique les instituteurs et les institutrices. En fait, ces mesures réduisent de fait le favoritisme salarial des maîtres du cadre général.

Le salaire des institutrices des congrégations se compose d’une fraction (environ 50 %) du traitement ordinaire et d’un certain nombre d’indemnités. Leur traitement est pris en charge intégralement par l’État à partir de 1924.

Une organisation syndicale représentative

Dès octobre 1919, les instituteurs possèdent une organisation syndicale représentative, qui porte les revendications de reconnaissance des acquis des lois du Reichsland, d’alignement sur les acquis des fonctionnaires du cadre national, enfin la fin d’un encadrement exclusivement de l’intérieur. À la suite de la grève d’avril 1920, les négociations aboutissent à un compromis inégal : confirmation de la sanction de maîtres, dissolution du syndicat (qui se constitue en groupement professionnel), mais généralisation de certains droits du cadre national, augmentation des traitements…

L’unité syndicale est brisée par le départ des instituteurs de l’intérieur en poste en Alsace, qui forment un mouvement en faveur de l’enseignement laïc. Représentatif de la défense de la laïcité, le Syndicat National des Institutrices et Instituteurs revendiquent depuis 1921 l’introduction des lois françaises.

Doc. 4. Conclusions du Congrès national de Strasbourg du Syndicat National des Instituteurs (SNI), 1926.

Le Congrès demande :

1. La suppression, dans tout le pays, de l’école confessionnelle, survivance des régimes autocratiques, qui sépare les enfants d’après leur religion et les prédispose à l’antipathie réciproque et à l’intolérance ;
2. L’introduction immédiate en Alsace et en Lorraine de l’école laïque française, école de liberté et de tolérance : l’enseignement, l’éducation morale et civique, à l’instituteur, la religion au prêtre en dehors de l’école et des heures de classe.

Le Congrès,

Emu du maintien en vigueur, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, du régime confessionnel des écoles primaires et des écoles normales et des violations flagrantes de la liberté de conscience qu’autorise cet état de choses ;
Respectueuse de la liberté de penser pour tous, mais soucieux, pour cela d’assurer la sauvegarde des droits de l’enfant, l’affranchissement de l’école, la dignité et l’indépendance des fonctions de l’enseignement ;

Donne mandat au Bureau du Syndicat d’intervenir de façon pressante auprès des pouvoirs publics pour obtenir […] la complète abrogation de toutes dispositions encore maintenues ayant un caractère quelconque d’obligation religieuse (confessionnalité des écoles normales, enseignement religieux compris dans les programmes et les horaires des écoles, obligation faite aux maîtres et maîtresses de donner cet enseignement.

SENGER Jules et BARRET Paul. Le problème scolaire en Alsace et en Lorraine – le régime confessionnel – le bilinguisme. Paris : Éditions Temps Futur, 1948, p. 97-98.
(Droits réservés).

La multiplication des difficultés au quotidien : quelques exemples

Des difficultés pour enseigner dans une autre langue

La période voit des difficultés à enseigner dans une autre langue qui perdurent.

Doc. 5. Témoignage d’un instituteur sur l’acquisition du français

En 1918, je savais quelques brides de français. D’un jour à l’autre, j’ai du donner tout l’enseignement en français… Que de nuits blanches passées à apprendre le français aux côtés de ma femme qui avait eu la chance d’apprendre le français au pensionnat. Le matin fatigué, je ne pouvais me passer du dictionnaire pour trouver mes mots. Au bout de six mois, les enfants étaient plus avancés que moi.

Cité dans l’ouvrage régionaliste de ZIND Pierri. Alsace-Lorraine, une Nation Interdite (1870-1940).
Paris : Copernic, 1979, p. 138.
(Droits réservés).

Une pénurie de maîtres

Malgré les efforts, la situation reste précaire au début des années 1920 : la pénurie d’enseignants du primaire perdure. Souvent le maître exerce dans deux classes, les élèves ne recevant que la moitié de l’enseignement prévu… De plus, confrontée à des difficultés de paiement, l’Inspection d’Académie bloque des postes, laissant les publics scolaires augmenter considérablement : près de 44 postes sont non-pourvus à Strasbourg dès 1926.

Doc. 6. Effectifs des classes de l’école Kléber, à Mulhouse, durant l’Entre-deux-guerres
Effectifs scolaires Nombre de classes Effectifs moyens par classe
1915-1916 592 12 49
1919-1920 499 14 36
1923-1924 354 14 25
1932-1933 243 7 35
1935-1936 277 7 40
1936-1937 281 7 40 (avec une classe à 50 élèves, une seconde à 47 et une troisième à 46)

Manuscrit de la Chronique de l’école Kléber, Mulhouse / Schul-Chronik für die Gemeinde, Mulhouse, 2 novembre 1909 - 15 juillet 1939.
Coll. Archives municipales de Mulhouse (R I 3).

Des conditions d’exercice de l’enseignement parfois difficiles

À Strasbourg, en 1930, le médecin scolaire, le docteur Paul Wennager, déplore l’état de santé lamentable des élèves de l’école de l’Arsenal et condamne la promiscuité (avec des salles de 22 m2 pour 36 élèves), l’impossibilité d’aérer les classes, la présence majoritairement d’élèves malingres et miséreux

Le statut des instituteurs alsaciens est voté le 22 juillet 1923. Revenir au début du texte

Doc. 7. Loi relative au statut des fonctionnaires d’Alsace et de Lorraine

Article 1er. Dans un délai de six mois à dater de la promulgation de la présente loi, les fonctionnaires de toutes catégories servant dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, seront incorporés dans les cadres des administrations générales. Les agents du cadre local remplissant les mêmes fonctions et ayant la même ancienneté que les agents du cadre général, recevront les mêmes traitements nets que ceux-ci. Pour le calcul de l’ancienneté, il sera tenu compte des années de service effectif. […]

Article 3. L’incorporation placera les agents de toutes catégories sous le régime des lois générales applicables à leur catégorie. Toutefois, les agents titulaires et stagiaires ayant appartenu au cadre local, antérieurement au 11 novembre 1918, ou qui ont été nommé par l’administration française après cette date au titre et selon les règlements du statut local, conserveront le bénéfice des dispositions du statut local concernant […] le régime disciplinaire, les congés, les indemnités accessoires, le mode de payement, le trimestre de grâce et le régime de retraite. […] Ils bénéficieront, en outre, en prenant pour base les traitements visés à l’article 1er, de l’avantage résultant pour eux de l’avancement automatique à l’ancienneté. […]

Article 5. À compter du 1er janvier 1923, et pendant un délai de cinq ans, une indemnité compensatrice des difficultés inhérentes à la dualité des langues et au régime spécial des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de Moselle, sera accordée aux fonctionnaires de toutes catégories servant dans les trois départements.

Rambouillet, 23 juillet 1923.
Cité dans l’annexe 4 de PROCH Florence, La situation des instituteurs en Alsace et en Lorraine après le retour à la France, 1918-1922. Mémoire de maîtrise. Strasbourg : Université des Sciences Humaines et Sociales, 1993.

Les questions portaient sur la validation de la formation initiale allemande, sur le déroulement de carrière, sur les avantages des uns et des autres. L’idéal proposé par les autorités françaises était un passage volontaire devant le jury du brevet élémentaire pour les maîtres les plus jeunes… Cette solution fut dénoncée dès juin 1919, l’État acceptant alors la solution d’équivalences. Quant au déroulement de carrière, les maîtres du cadre local bénéficiaient d’un certain nombre d’avantages, des lois allemandes de 1873n 1907 et 1909.

Le statut de 1923 entend sortir des tensions par un alignement des deux cadres et une indemnité avantageuse, offerte pendant cinq ans, équivalent à 8 % du traitement du cadre local et 12 % du cadre général. Ce texte possède surtout l’avantage de garantir les acquis allemands, en particulier sur l’avancement, les congés, démontrant en fait l’efficacité de la revendication des maîtres alsaciens, qui surent, comme les Mosellans, pratiquer une politique de grignotage (Klein Jean) des avantages du statut national, sans rien rendre du leur.

Instituteurs, institutrices et religion : des querelles constantesRevenir au début du texte

Une certaine surveillance suscitée par l'arrivée de maîtres formés en France

Les milieux catholiques, incités par la Revue scolaire d’Alsace et de Lorraine, proposent aux parents de répondre à un questionnaire en 1922 sur le comportement des instituteurs de l’intérieur : on relève la confession du maître, sa situation matrimoniale, son enseignement, la confession des membres de sa famille, on interroge les enfants sur les propos du maîtres… L’objectif était clair : surveiller, contrôler, dénoncer… Bien qu’interdit, la finalité était de mettre au pilori les instituteurs défenseurs de la laïcité.

Doc. 8. Dénonciation de l’arrivée en Alsace de maîtres laïcs

Une légion de fruits secs d’Outre-Vosges fripouilles des deux sexes, devenus impossibles dans leur propre contrée d’origine, grille du désir d’occuper un bon petit poste dans une école d’Alsace. Quoi de plus simple que de faire décamper une bonne escouade d’Alsaciens et de Lorraine pour faire place à des déclassés.

Article d’Alsaticus, 28 novembre 1925.
Cité dans KLING Caroline. La politique scolaire de Strasbourg dans l'entre-deux-guerres.
Mémoire de maîtrise. Strasbourg : Université de Strasbourg, 2000, p. 111.

Les congrégations en Alsace

La loi Falloux maintenue en Alsace permettait aux congrégations de continuer à enseigner. Partiellement revenues dans les bagages de l’armée française, les Sœurs incarnaient en outre le refus de la prussification de l’Alsace. Il fut dès lors difficile de leurs objecter que le statut des congrégations avait été abrogé en France le 30 octobre 1886.

Les effectifs des enseignants des congrégations est de 1376 en 1914. Elles continuent à enseigner en fonction de la lettre d’obédience, tout en ayant passé un examen au séminaire de formation des Sœurs, devant les autorités publiques. Les Sœurs enseignaient essentiellement dans les écoles publiques de filles. On en trouvait une centaine également dans les Maternelles, quelques unes dans les écoles privées. Seuls une vingtaine de frères enseignaient.

À Strasbourg, au début des années 1920, les Sœurs enseignantes sont au nombre de 35 : 5 directrices d’école, 22 enseignantes des Écoles élémentaires, 8 enseignantes des classes de Maternelle. Dès décembre 1925, le conseil municipal de Strasbourg opte pour le remplacement des Sœurs partant par des institutrices laïques. Cette décision est justifiée par l’ouverture au 31 décembre 1926 des écoles interconfessionnelles.

En 1927, la Sœur Solange est remplacée par deux institutrices laïques. Le nombre de Sœurs continuera à baisser : 8 en 1928, 5 en 1939 (École Saint Jean). L’incident déchaine les passions.

La rivalité entre les deux corps d’institutrices, laïques et des congrégations, s’explique d’abord par des raisons de coûts salariaux différents, de durée de service (la retraite n’étant généralement pas prise par les Sœurs qui enseignent au-delà des 75 ans, elles sont 150 en 1935), mais aussi par des polémiques, certains dénonçant les institutrices laïques mariées comme ne pouvant être qu’à moitié à leur tâche ou par des choix politiques. Les municipalités ont en effet depuis le 3 avril 1852 la possibilité de choisir entre les deux types d’enseignantes.

Les Écoles normales

Les Écoles normales en France dépendaient en particulier de la loi du 9 août 1879 imposant un école de formation d’instituteurs et une seconde école d’institutrices par département, les frais de construction, d’entretien et de dotation étant à la charge des départements, exception faite des frais en personnels (professeurs, agents mais aussi élèves) qui incombaient à l’État… Ces différents textes ont été introduits en Alsace le 12 février 1924, abrogeant de ce fait les dispositions locales de la loi du 19 mai 1879.

La principale ambition de ces écoles fut de faire émerger un nouveau corps d’enseignants. En effet, dans les faits, coexistait en Alsace trois sortes de cadres d’enseignants, du cadre national, du cadre local, du cadre congrégationiste. Le nouveau corps, national, devait permettre l’harmonisation de la corporation des maîtres.

Diverses difficultés devaient limiter cet effort : d’abord, les écoles normales restèrent confessionnelles. En outre, elles dérogeaient à la législation, l’implantation des divers sites ne pouvant être réorganisée, l’Alsace continuant en outre à former une grande partie des institutrices lorraines jusqu’en 1928. Le programme français est introduit dans les écoles normales en 1921. A cette formation est cependant ajoutée un enseignement religieux, à raison de trois heures par semaine, ainsi que pour les catholiques, l’obligation de la présence aux offices et l’obligation de la communion. La religion est évaluée à l’entrée et à la sortie de la formation. Les enseignants ont obligation à enseigner la religion. L’allemand pouvait enfin être retenu comme langue d’examen pour diverses disciplines. La formation des élèves préparait, en outre, à la fonction de chantre et d’organiste.

À l’issue de la formation, les maîtres entament un stage pédagogique.