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Le décor

Vue sur la scène et les lames métalliques réalisées par Catherine Reboul-Berlioz. Photo : F. HauwelleVue sur la scène et les lames métalliques réalisées par Catherine Reboul-Berlioz.
Photo : F. Hauwelle | Agrandir
Le décor a été conçu et réalisé par Catherine Reboul-Berlioz et Muriel Dagostin, la première, plasticienne, la seconde, scénographe. La conception s’est faite avec Annie Tasset, metteur en scène et maître d'œuvre du spectacle qui a impulsé le travail dans une certaine direction après avoir exposé son "point de vue". Le travail s'est fait dans une relation constante entre les trois.
Si l'on se réfère au travail des enfants, c'est entre Annie Tasset et Muriel Dagostin que les choses se sont construites en tenant compte des apports des enfants, de Sabine Bannwarth, conseillère pédagogique Éducation physique et sportive et de Gérard Garcin. Ainsi est née la scénographie du spectacle, fruit du travail d'une équipe autour et avec le metteur en scène.
Le travail de la scénographie de théâtre est un travail en soi. Muriel Dagostin a établi, en relation constante avec le metteur en scène, la vision et le fonctionnement d'ensemble du décor, des costumes, accessoires, etc. y compris la course de la lumière pour que l'image du spectacle soit artistiquement et techniquement cohérente d'un bout à l'autre par rapport au thème de l'œuvre, à l'action et au jeu dramatique.
Pour une telle réalisation, le metteur en scène, les scénographes, le créateur lumière, les costumières et la maquilleuse, en somme l'équipe de création, sont dans une nécessaire complémentarité avec toute les difficultés, incertitudes et satisfactions que cela comporte.

Le décor réalisé par les enfants

Dans cette aventure de création de la scène I de l’opéra, les enfants ont été sollicités par la scénographe, Annie Tasset, pour réaliser certains éléments du décor.
Mise en place du “manège” par les enfants. Photo : F. HauwelleMise en place du "manège" par les enfants.
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Ainsi, il leur a été demandé de réaliser des instruments qui soit non seulement visibles de loin mais également sonores. C’est pourquoi, avec la complicité des artistes céramistes, des grands masques d’oiseaux, des dames clochettes, des flûtes en terre et également un portique rond avec des lames de porcelaine suspendues, sont nés sous les doigts des enfants. Ce portique, d’ailleurs, grâce à l’imagination d’Annie Tasset, connaîtra un sort particulier puisque qu’il sera doté de roulettes, changera de nom pour devenir le "manège" et servira dans une scène particulièrement vivante de l’opéra, celle des femmes de Berlioz. Il sera même présent dans le décor de l’opéra joué à la Côte Saint-André en août 2005.
Dès le départ, la scène I a été pensée dans un décor de grenier dans lequel Berlioz enfant découvrirait des objets hétéroclites. Aussi, à la vue des mouvements des enfants dans la danse aux sacs, Annie Tasset, en scénographe avertie, a transposé la gestuelle et proposé à Sabine Bannewarth, la conseillère pédagogique en EPS, de garder cette belle qualité de mouvement mais avec comme objet de remplacement des imitations de grands livres.
Aussi, pendant la classe verte, à partir de carton de récupération, de peinture, les enfants ont réalisé de grands ouvrages façon papier marbré pour donner l’illusion de livres de grands formats. Il est d’ailleurs amusant de savoir que la dénomination de la "danse aux sacs" est passée à celle des livres pour finir par "la danse des chauves souris". Quels glissements de sens, quelles transpositions ! Qu’importe à présent, l’histoire est oubliée. Il ne reste plus que les images pour montrer les enfants danseurs avec leurs grands "livres-ailes".
Assemblage de l'armature cubique. Photo : F. HauwelleAssemblage de l'armature cubique par les enfants.
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Pour représenter Berlioz, son arrière petite-nièce Catherine Reboul-Berlioz, plasticienne de métier, a pensé recréer sa tête à partir d’un échafaudage. Aussi, les enfants ont été sollicités pour fabriquer une maquette qui serait un peu comme l’ébauche de cette tête et montrerait la capacité de création de Berlioz enfant. Cette maquette devait comme l’échafaudage partir d’un cube mais pour des raisons techniques, les enfants ont fabriqué une pyramide dans laquelle ils ont ajouté des éléments de bois pour montrer l’idée d’une création.
Tous ces décors réalisés par les enfants leur ont permis de s’approprier la scène facilement et de faire qu’elle soit unique et leur.

Annie Tasset
Metteur en scène
Francine Hauwelle
Conseillère pédagogique Arts visuels

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