Gérard Garcin et son portrait réalisé par un enfant.
Photo : F. Hauwelle | AgrandirGérard Garcin mesure avec très grande précision les risques pris ensemble.
C'est la première fois qu'il entreprend un projet si complexe avec des enfants, c'est aussi la première fois qu'il se sent entouré par une équipe. Il est conscient du surcroît de travail que cela a impliqué pour l'équipe des Dominicains de Haute-Alsace, et surtout pour l'équipe technique pendant la période de la création. Il remercie Gérard Kurst de lui avoir fait confiance. Ce projet a donné du sens aux apprentissages.
Si ce bilan révèle quelques faiblesses, le positif l'emporte largement. Tous les acteurs de cette aventure peuvent être satisfaits de la mission qu'ils ont accepté de mener : celle de la "culturation" propre à toute création et à tout projet artistique. L'enjeu est de taille : rechercher le "beau". Il s'agit de donner des outils aux enfants et à tout un public, de développer un esprit critique, plutôt que de tomber dans le piège de la recherche d'un plaisir facile.
Pour Gérard Garcin, cette création met en évidence la difficile rencontre entre le monde du spectacle et celui de l'éducation, le courage que cela suppose pour els uns et pour les autres.
Plus globalement, le problème posé est celui de la création avec des enfants, des amateurs, des compétences que cela suppose dans les équipes et surtout d'une impérieuse nécessité partagée par tous :
- le besoin pour des amateurs ou enfants de se plonger dans un contexte professionnel permettant de se surpasser, se révéler,
- le besoin pour des professionnels d'être capables d'inventer des solutions, de conjuguer les temps des uns et des autres, d'aller vers un futur public.
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