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Les artistes intervenants

Thiébaut Dietrich

Thiébaut Dietrich  et les enfants durant un atelier terre. Photo : F. HauwelleThiébaut Dietrich et les enfants durant un atelier terre.
Photo : F. Hauwelle | Agrandir
Diplômé de l’école des Beaux-Arts et de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, j’enseigne depuis plus de vingt ans l’art de la céramique. Depuis 2002, je suis engagé par l’Institut européen des arts céramiques de Guebwiller pour promouvoir le médium "terre", dont la dimension plastique, construite sur un passé prestigieux reste encore et toujours à découvrir.

Si la formation des adultes est au centre des activités, celle des enfants prend une place non négligeable. L’IEAC a le souci d’offrir toute une palette d’approches de la terre quel que soit l’âge des personnes. Les projets avec les écoles en sont une partie importante. C’est pourquoi nous avons répondu présent à l’appel de Gérard Garcin, soucieux de mettre en synergie les différents lieux culturels et les personnes ressources. La démarche de création d’objets sonores correspondait à celle que nous souhaitons promouvoir.
Aussi, la première formation de notre institut a été celle des enseignants associés peu ou prou au projet Aux sources du fleuve pour les inviter à mieux connaître la terre et à les préparer à accueillir dans leur classe des intervenants céramistes. Ils pouvaient ainsi par cette approche rendre les enfants sensibles à la richesse du projet.
Particulièrement, dans le projet des "masques sonores" avec les élèves des écoles Rasser et des Mines, j’ai invité ceux–ci à créer des masques oiseaux. Après un apprentissage rapide de collage, les enfants se sont engagés dans la fabrication de masques avec des becs relativement importants. Cette proéminence du bec m’a permis par la suite de confectionner un sifflet dans lequel cet espace creux servait de réservoir d’eau, nécessaire à la création de sons particuliers grâce au passage de l’air dans l’eau. Après cuisson, les enfants ont décoré leur masque de plumes et divers matériaux. Ce travail a été suivi de la confection de grands masques sonores également qui ont servi à la décoration de la scène 1, le 07 avril.

Dans ce travail, les enfants ont pu voir comment leurs réalisations pouvaient servir un projet bien plus important.
Les enfants ont enregistré des sons avec les conseillers pédagogiques en musique. À partir de ce matériel sonore, Gérard Garcin a crées des musiques. Par ce travail de création, il a permis que deux aventures parallèles, celle de la terre et celle du son, deviennent une histoire partagée.

Ivan Levasseur

Ivan Levasseur et les enfants durant un atelier terre. Photo : F. HauwelleIvan Levasseur et les enfants durant un atelier terre.
Photo : F. Hauwelle | Agrandir
Ivan Levasseur a été sollicité par l’IEAC en raison de son travail important pendant des années sur "le son de la terre". En effet, depuis longtemps, il réalise des instruments étranges en terre qui sonnent de façon singulière. Il est un spécialiste reconnu en France dans ce domaine particulier. Sensible à la qualité de l’approche plastique et sonore du projet, il a de suite accepté d’y prendre part.

C’est pourquoi, il a formé pendant trois jours les enfants de CE2 de l’école Rebzunft à la fabrication d’instruments qui ont enchanté les oreilles des spectateurs de la scène I. Avec lui, les enfants ont appris à créer des femmes clochettes et des oiseaux siffleurs en passant par les lames sonores.
Dans l’atelier, autour d’une grande table, une douzaine d’enfants écoutaient dans une concentration rare, tout en modelant les personnages, les histoires de terre qu'Ivan leur racontait. Il émanait de chacun une grande sérénité et une attention aux choses très particulière. Ces instruments fragiles, somme toute, ont été soigneusement conservés par les enfants durant les deux ans. Leur manipulation n’a pas été sans casse bien sûr mais c’est aussi le prix à payer pour comprendre le nécessaire apprentissage de la fragilité de la matière. Cette rencontre a été très riche puisqu’elle a permis à chacun d’être délogé de là où il se trouvait pour avancer sur le chemin de la connaissance des sons étranges de la terre.

Frédéric Pagace

Frédéric Pagace et les enfants durant un atelier arts plastiques. Photo : F. HauwelleFrédéric Pagace et les enfants durant un atelier arts plastiques.
Photo : F. Hauwelle | Agrandir
Après des études à l'école des Beaux Arts de Mulhouse et à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, Frédéric Pagace s’est engagé dans diverses démarches de création, notamment celle de la terre. Aussi lorsqu’il a été sollicité par l’IEAC pour encadrer des enfants dans le cadre d’un projet de création d’objets sonores insolites, il n’a pas hésité pour participer au projet.

Par sa démarche exploratoire, Frédéric Pagace a permis aux enfants, de mettre en musique les sons de la vallée du Florival grâce à la réalisation d’instruments en porcelaine. L’approche sensorielle du paysage a d’abord précédé l’approche de la terre.
En effet, avec les enseignantes, les enfants ont enregistré les différents bruits des feuilles, des branches et des pierres, photographié les différents paysages de leur vallée. Fort de cette récolte, ils l’ont confié à Frédéric qui leur a proposé de redécouvrir ces sons à travers la porcelaine et les paysages à travers la peinture.
Aussi, pendant deux jours, les enfants tels des abeilles dans une ruche se sont activés autour des deux grandes tables de travail pour réaliser des cailloux sonores, des branches musicales des écorces chantantes, etc. pour recréer le bruit des éléments de la nature. Ils ont roulé, découpé, déchiré, frappé, troué, imprimé la terre pour qu’elle se transforme par le fait du feu en matière solide et sonnante.

Les deux autres jours de rencontre, Frédéric Pagace a invité les enfants à reproduire en peinture les différents paysages photographiés de la vallée. Il aurait aimé que ces réalisations plastiques par le biais d’une projection sur la scène organisent l’espace visuel qui, par transposition couleur-son, aurait pu correspondre à un espace sonore. Cette proposition parmi bien d’autres n’a pas été choisie par la scénographe.
Par contre, toutes les impressions d’écorce ont servi à réaliser le manège qui a été le centre de la scène des femmes dans l’opéra. Ce manège revu et visité par la scénographe a également servi à la création de l’opéra à la Côte Saint-André, pays natal de Berlioz.

Les acteurs
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