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Les vergers

Les vergers traditionnels

Verger à Sternenberg | J-P. Girardagrandir Verger à Sternenberg.
J-P. Girard
Les vergers traditionnels d’arbres à hautes tiges constituent un des éléments caractéristiques et une des richesses des paysages alsaciens. Dans le Sundgau, quelques villages se parent encore aujourd’hui de belles ceintures de vergers, notamment sur le piémont du Jura alsacien.

Ces vergers, nombreux au début du 20ème siècle, entourent fermes et villages formant ainsi une transition avec les prairies ou les cultures environnantes. On y trouve des pommiers, des poiriers, des pruniers, des quetschiers, des mirabelliers, des cerisiers, des noyers. Autrefois, leurs fruits servaient à produire les boissons d’usage courant : le cidre, avec la pomme ou la poire, et le schnaps. Les fruits étaient également séchés, mis en conserve ou en confiture.

Créés par l’homme, les vergers présentent d’autres avantages : ils freinent la vitesse du vent (rôle de brise-vent), atténuent les rigueurs climatiques et offrent de l’ombre aux animaux dans les pâturages.


Les animaux que tu peux voir dans les vergers

Cerisier à Liebsdorf | J-P. Girardagrandir Cerisier à Liebsdorf.
J-P. Girard
Bien que le verger à hautes tiges ne soit pas réellement un milieu naturel, il accueille une faune et une flore très diversifiées. La présence dans ces lieux de nombreux insectes assure une nourriture variée aux oiseaux et aux amphibiens (crapaud commun, grenouille rousse). Les fruits et les insectes font le régal des campagnols, mulots, lérots et autres petits mammifères.

En plus de préserver de nombreuses variétés rustiques de fruitiers, les vergers, avec leurs arbres morts et leurs troncs creux, sont des habitats précieux pour de nombreux animaux. Les oiseaux nichant dans les trous, comme la chouette chevêche, la huppe fasciée, le torcol fourmilier, le pic épeiche y installent leur nid. De nombreux oiseaux, notamment les rapaces, viennent se percher sur les branches pendant ou entre les activités de chasse.


La modernisation menace les vergers à hautes tiges

Mais aujourd’hui, face à l’agriculture intensive et à l’urbanisation non contrôlées, le nombre de vergers à hautes tiges est en forte régression. On privilégie les vergers basses tiges, plus faciles à exploiter, mais qui présentent peu ou pas d’intérêt pour les animaux sauvages.

Laëtitia Cour
Animatrice à la Maison du Sundgau

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