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Collège et Lycée
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Une spécialisation technopolitaine récenteAu départ, une université prometteuseDans ce
domaine comme dans beaucoup d'autres, rappelons immédiatement le poids, la taille
et la puissance inégalée en France des universités parisiennes. Actuellement plus encore qu'autrefois les universités se doivent d'être les ferments d'un contexte de développement global. L'exemple de l'université de Stanford largement à la base du développement de la Silicon Valley constitue pour beaucoup d'universités et de régions un véritable modèle à suivre. Aujourd'hui, les trois universités de Strasbourg et les écoles d'ingénieurs emploient environ 6 000 personnes, enseignants, chercheurs et personnels techniques. Ces centres d'enseignement supérieur attirent environ 47 000 étudiants en 1991 au sein des trois universités strasbourgeoises :
Étudiants
à Strasbourg : le campus de l'Esplanade La Recherche universitaire emploie environ 4 000 employés de la recherche publique (chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs) et plus de 700 chercheurs privés (biotechnologies, génie génétique, biomédical, électronique).
La coopération universitaire internationale entre Strasbourg et les pays étrangers Une coopération internationale étendueLes conventions
de relations internationales des trois universités se sont considérablement
renforcées au cours des dernières années. Un dernier recensement a dénombré
60 pays dans lesquels elles entretiennent des relations avec les universités
ou écoles : échanges d'étudiants et d'enseignants, cursus d'études commun avec
double diplôme. La part des étudiants étrangers est ainsi très significative
à Strasbourg : 15 % des effectifs étudiants et 100 nationalités représentées.
Comme celle des enseignants étrangers : 30 % des recrutements récents de professeurs
à l'ULP, ces dernières années. L'élargissement vers la recherche privéeCes trois universités ont véritablement joué à Strasbourg le rôle d'incubateur. Autour d'elles - et en liaison avec elles - se sont greffées toute une série de laboratoires de recherche privées ou publiques. On en compte aujourd'hui plus d'une cinquantaine. Ceci est surtout frappant dans certains domaines scientifiques notamment les bio-technologies. Le modèle du développement de la spécialisation technopolitaine L'examen de la production scientifique strasbourgeoise (les publications, les thèses des jeunes scientifiques) fait apparaître deux grandes polarités scientifiques : les sciences et technologies du vivant, la physique et la chimie de la matière et de l'environnement. Les sciences de la vie et la SantéLe
pôle des sciences de la vie a pris consistance voilà une quinzaine d'années
autour d'activités scientifiques anciennes (biologie, médecine, recherche épidémiologique,
pharmacie), épaulées par les Hôpitaux universitaires, qui entretiennent avec
l'université des relations étroites. La création du génopole de Strasbourg D'autre part, l'ULP s'est dotée, il y a quelques années, d'une Ecole d'ingénieurs en biotechnologies, l'ESBS, créée en liaison avec les universités allemandes et suisses du Rhin supérieur. Les universités strasbourgeoises se sont également positionnées dans trois domaines :
Les lieux de la rechercheEn raison du manque de place sur le campus de l'Esplanade, les universités strasbourgeoises - et notamment l'Université Louis Pasteur - ont été amenées à s'étendre dans d'autres lieux. Les lieux de la recherche sont surtout situés au sud-ouest de l'agglomération dans le parc d'innovation d'Illkirch-Graffenstaden. L'ambition de la Communauté Urbaine de Strasbourg dans son projet d'agglomération est également de développer un autre espace - l'Espace Européen des Entreprises - pour les entreprises au nord de l'agglomération. Celui-ci a notamment reçu pour son décollage l'apport décisif de l'implantation et de la construction des locaux du siège social d'Aventis. |
© CRDP d'Alsace
- thém@doc - Strasbourg, métropole européenne, 2002
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