AUSCHWITZ LES PROFONDEURS DE L'ABIME | 28 février-24 mars 2005, Lycée Camille Sée, Colmar |
Un document d'accompagnement réalisé par le Centre départemental de documentation pédagogique du Haut-Rhin |
Auschwitz : les profondeurs de l'abîme Le camp d'Auschwitz-Birkenau Chronologie du camp L'"album d'Auschwitz" Les photographies comme documents historiques Biographie de Zinovii Tolkatchev « J'ai fait ce que je devais faire... » Glossaire Enseigner l'Holocauste au 21ème siècle Ressources en médiathèque Ressources en librairie Ressources en ligne Questionnaire élèves | ||
Enseigner l'Holocauste au 21ème siècle | ||
par
l’interdiction totale de certains quartiers. |
composés
de réservistes et de supplétifs recrutés dans les
populations des pays occupés. Ils n’étaient pas toujours
nazis, et pas non plus forcément des monstres pervers et sadiques,
mais des hommes tout à fait ordinaires conduits là par la
logique totalitaire. La deuxième forme de destruction était la réduction des individus, dans les camps de concentration, par le travail, la faim, le froid, les mauvais traitements, jusqu’à la mort. De nombreux récits de survivants ont permis de connaître les modalités de cette déchéance programmée. Mais le rythme de la mortalité, tout effrayant qu’il soit tant dans les ghettos que dans les camps, s’avéra insuffisant, notamment lorsque la défaite sur le front russe rendit tangible l’éventualité d’une offensive de reconquête par l’armée soviétique. Il fallut donc systématiser la destruction : c’est alors que furent mis en place les camps destinés à la seule élimination, Auschwitz-Birkenau, Chel/mno, Lublin-Maïdanek, Bel/zec, Sobibór et Treblinka ; dans ce dernier furent gazés et brûlés la grande majorité des 450000 survivants du ghetto de Varsovie. Les troupes soviétiques poursuivant leur avance, la destruction finale passa par celle des lieux et de leurs occupants. Devant le soulèvement du ghetto de Varsovie la méthode fut celle du rasage intégral par bombardement et pilonnage d’artillerie. Les différents camps de destruction furent eux-mêmes rasés, les rares survivants emmenés dans des marches de la mort au gré des opérations militaires, sur un territoire se réduisant de plus en plus. Il est à noter que cette dernière étape est aussi la phase ultime de la déshumanisation, qui, appliquée aux Juifs, fut étendue aux autres catégories de victimes. La pratique du tatouage d’un numéro sur le bras des déportés arrivant en camp de concentration et n’étant pas immédiatement |
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