AUSCHWITZ LES PROFONDEURS DE L'ABIME 28 février-24 mars 2005, Lycée Camille Sée, Colmar
Un document d'accompagnement réalisé par le Centre départemental de documentation pédagogique du Haut-Rhin
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Les photographies comme documents historiques

Derniers jours (photographie de George Kadish, 1943)
Illustration tirée du site Internet www.eilatgordinlevitan.com

Le 26 octobre 1943, les forces allemandes expulsérent 2 709 personnes du ghetto de Kovno. Ceux considérés comme “utilisables” pour le travail ont été envoyés dans camps de travaux forcés en Estonie du nord, tandis que les enfants et les pesonnes âgés ont été expulsés à Auschwitz.

confectionnaient des albums personnels. Des centaines de photographies, certaines d’entre elles en couleur, illustrent la vie des Juifs aussi bien dans les grands ghettos comme celui de Varsovie, que dans les plus petits. Les séries photographiques et autres albums personnels des soldats et policiers allemands immortalisent la “typologie juive”, au détriment des conditions de pauvreté, de faim et d’entassement, et exemplifient l’excès des Juifs, les Aktionen et les déportations. À certains moments, des soldats allemands ont même pris des images des assassinats effectués par les membres des Einsatzgruppen. Conscients que ces images pouvaient circuler, les responsables militaires eurent le souci d’interdire la photographie, et de publier des ordres confisquant la prise de vues des activités des Einsatzgruppen.
Les photographes juifs en Allemagne développaient également la période à l’aide de leur appareil-photo. Les plus en vue, ceux qui travaillaient pour la presse allemande durant la période de la République de Weimar, ont été immédiatement écartés à la suite des Lois de Nuremberg. Quelques-uns ont été engagés par la presse juive, restée active jusqu’aux déportations ; à l’aide de leur appareil-photo, ils laissèrent un important témoignage sur la vie de la communauté juive en Allemagne. Des photographes comme comme Mendel Grossmann dans le ghetto de Lodz et Zvi Hirsch Kadushin (George Kadish) dans celui de Kovno se sont servis de leur appareil pour illustrer la vie des communautés. Les collections de leurs clichés sont maintenant conservées dans des archives, servant de témoignages et de documentation historique pour les générations futures.

 
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