AUSCHWITZ LES PROFONDEURS DE L'ABIME 28 février-24 mars 2005, Lycée Camille Sée, Colmar
Un document d'accompagnement réalisé par le Centre départemental de documentation pédagogique du Haut-Rhin
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Les photographies comme documents historiques

Babo (photographie, 1944)
Illustration tirée de The Auschwitz Album : The Story Of A Transport (Yad Vashem, Jérusalem ; Auschwitz-Birkenau State Museum, Oswiecim, 2004).

Babo, ici adossée à une voiture de fret, fut l’une des personnes faisant partie du convoi de mai 1944, et jugée comme “inutilisable” pour le travail. Elle était considérée par les siens comme “l’idiote du village” de Takovo.

poussant le long. Pour la première fois, le terme de Selektion est visuellement illustré. Dans les dernières images, l’appareil-photo se focalise sur l’amoncellement des affaires personnelles des victimes et leur tri par les prisonniers du détachement Kanada. L’acte du meurtre de masse lui-même n’est pas photographié.
À ce jour, on a retrouvé seulement trois photographies originales qui complètent l’“album d’Auschwitz”, illustrant par là-même l’assassinat. L’une d’entre elles montre des femmes nues emmenées vers les chambres à gaz ; sur une autre, deux hommes du Sonderkommando se tiennent debout, parmi les corps des victimes, tandis que leurs bijoux sont enlevés. Ces photographies ont été prises secrètement près des crematoriums à Auschwitz, apparemment par un membre du Sonderkommando, et ont été par la suite sorties illégalement du camp.

Qui en sont les auteurs ?

Cette question a été soulevée aux procès de Francfort en 1964. Le Service d’identification du Bloc 26 d’Auschwitz I était composé de deux hommes : Bernhard Walter, le chef de service ; et Ernst Hoffmann, un photographe. Ils furent aidés par dix à douze prisonniers. Leur principal tâche était de réaliser des clichés pour l’enregistrement des prisonniers et de prendre leurs empreintes digitales. De temps en temps, les médecins nazis et Rudolf Höss, commandant du camp, leur ont demandé de prendre des photos complémentaires. En règle générale, on suppose que les photographies ont été prises par le photographe du Service d’identification, Ernst Hoffmann, avec la l’aide de Bernhard Walter, son chef de service.
La haute qualité technique des photographies est

 
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